L'INSEE a publié une nouvelle étude sur la construction de logements et les prix du foncier et de l'immobilier dans le Grand Est, qui fait partie des régions les moins dynamiques avec les Hauts-de-France ou encore la Bourgogne-Franche-Comté.
Selon une nouvelle étude de l'INSEE, le Grand-Est fait partie des régions les moins dynamiques en termes d'immobilier, juste devant les Hauts-de-France, le Centre-Val-de-Loire et la Bourgogne-Franche-Comté.
Entre 2013 et 2015, près de 19 000 constructions de logements ont été commencées en moyenne chaque année. Des chiffres bien en-dessous des régions Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes ou encore Provence-Alpes-Côte-d'Azur, qui construisent entre 25 000 et 48 000 logements par an en moyenne.
En Champagne-Ardenne, les Ardennes et la Haute-Marne sont les départements qui construisent le moins avec à peine plus de 1000 logements par an.
Les prix du foncier en hausse
En Champagne-Ardenne, les agglomérations sont les zones où la construction de logements et la croissance du nombre de ménages sont les plus dynamiques. Sans grande surprise, ce sont ces espaces déjà densément peuplés où la pression financière est la plus forte. La surface des terrains est plus réduite et leur prix au mètre carré plus élevé.En dix ans, le prix médian des terrains a doublé dans la région alors que les surfaces achetées ont diminué de 20%.
Entre 2012 et 2016, pour faire construire sa maison, le budget médian était de 220 000 euros, l'achat du terrain représenant en moyenne 29% de ce coût.
Dans le Grand-Est, ce sont les aires urbaines de Strasbourg et Reims que les biens sont les plus chers de la région.