20 ans de réclusion criminelle, dont 10 ans de sûreté, pour le meurtre de Martine Jung
Strasbourg : qui a tué la joggeuse Martine Jung?
Gilles Weiss a beau clamer son innocence, il comparait depuis ce matin aux assises du Bas-Rhin à Strasbourg. Il est accusé du meurtre de Martine Jung,49 ans, partie faire un jogging dans la forêt de Schweighouse sur Moder le 17 Juin 2007. C'est un promeneur qui a découvert son corps dans la forêt.
Le corps de la victime, Martine Jung, avait été découvert sur un sentier par des promeneurs le jour du meurtre, le 17 août. L'autopsie avait permis de montrer qu'elle était morte sous l'effet conjugué de violents coups reçus à la tête et de manoeuvres de strangulation
Aucune trace de viol n'avait en revanche été décelée. Gilles Weiss, 23 ans, avait déjà été condamné dans une autre affaire à 12 ans de prison pour un viol commis en octobre 2007. Il encourait 30 ans de réclusion. Le verdict est conforme aux réquisitions de l'avocate générale. Issu de la communauté des gens du voyage, il a été confondu par son ADN, retrouvé sur le débardeur de la victime. Son téléphone avait en outre activé l'antenne relais couvrant une zone proche du lieu du meurtre, et un couteau p ortant l'ADN de sa compagne avait été découvert à quelques mètres de la victime. A l'audience, l'accusé a néanmoins constamment nié être jamais allé à Schweighouse-sur-Moder, se disant victime d'un "complot" monté par les gendarmes. L'avocate générale, Morgane Robitaillie, a balayé ces propos. "Au total, il y a eu dans ce dossier 25 expertises ADN, dont le résultat est incontestable", a-t-elle martelé. "Les experts en génétique et les médecins légistes ont été les seuls à avoir accès aux scellés, on voit mal comment ils auraient pu être contaminés".
L'avocate de la défense, Me Gaëlle Koenig, a de son côté prétendu qu'il demeurait "plus que des doutes" sur la culpabilité de son client, et demandé son acquittement.
Elle est longuement revenue sur les "conditions de vie inimaginables" dans lesquelles Gilles Weiss a été élevé.
Le jeune homme, qui a sept frères et quatre soeurs, a grandi dans une caravane dépourvue d'eau courante et d'électricité à Mertzwiller (Bas-Rhin). Sachant à peine lire et écrire, il a trois enfants de 4, 5 et 6 ans.
Les derniers mots de l'accusé avant que les jurés se retirent pour délibérer ont été pour clamer son innocence. "Je ne suis pas un assassin. Le vrai assassin est dans la nature. Il faut que les enquêteurs continuent à travailler", a-t-il dit. AFP
Dépêche AFP
Le procès d'un homme de 23 ans, accusé d'avoir tué une femme de 49 ans dans la forêt de Schweighouse-sur-Moder (Bas-Rhin) le 17 août 2007, et déjà condamné à 12 ans de réclusion pour un viol, s'est ouvert mercredi devant la cour d'assises du Bas-Rhin.
Le corps de la victime, Martine Jung, avait été découvert dans un sentier par des promeneurs le jour du meurtre. L'autopsie a permis de montrer qu'elle était morte sous l'effet conjugué de violents coups reçus à la tête et de manoeuvres de strangulation. Aucune trace de viol n'a en revanche été décelée.
Le meurtrier présumé, Gilles Weiss, issu de la communauté des gens du voyage, a été confondu par son ADN, retrouvé sur le débardeur de la victime. Son téléphone avait en outre activé l'antenne relais couvrant une zone proche du lieu du meurtre, et un couteau portant l'ADN de sa compagne avait été retrouvé à quelques mètres de la victime. M. Weiss a néanmoins constamment nié être jamais allé à Schweighouse-sur-Moder, se disant au cours de l'enquête victime d'un "complot" monté par les gendarmes.
Le tzigane, qui a sept frères et quatre soeurs, a grandi dans une caravane dépourvue d'eau courante et d'électricité à Mertzwiller (Bas-Rhin). Sachant à peine lire et écrire, il a trois enfants de 4, 5 et 6 ans.
Une femme ayant pris sous son aile la famille a décrit à l'audience un jeune homme "très affectueux, très attaché à sa famille". "Je n'arrive pas à l'imaginer tuer quelqu'un", a-t-elle dit. D'autres témoignages ont au contraire fait état d'un homme volontiers violent
quand il avait bu.
Lors de sa mise en examen, Gilles Weiss était déjà en prison, après avoir été condamné en octobre 2009 à douze ans de réclusion criminelle pour un viol commis en octobre 2007. A l'audience de mercredi, il a reconnu être l'auteur du viol.
Le verdict est attendu jeudi soir. Gilles Weiss encourt 30 ans de réclusion criminelle.
AFP
Dépêche AFP
Jugé pour homicide volontaire, Gilles Weiss encourt jusqu'à 30 ans de réclusion. Issu d'une communauté de gens du voyage de la région et actuellement détenu pour un autre viol commis deux mois après le meurtre, il a été confondu par son ADN. La victime, Martine Jung, avait été retrouvée morte en août 2007 dans une forêt de Schweighouse-sur-Moder (Bas-Rhin), où elle était allée faire un jogging avec son chien. Son corps était couvert d'ecchymoses et l'autopsie avait confirmé qu'elle avait reçu des coups violents au visage. Mais elle n'avait pas subi de violences sexuelles.
Le jeune homme, qui venait d'avoir 18 ans au moment des faits, a été mis en examen pour homicide volontaire fin mars 2011 à l'issue d'une analyse ADN qui a relancé l'enquête, jusque là dans l'impasse malgré deux appels à témoin. Ses empreintes génétiques ont été retrouvées sur le corps et les vêtements de la victime. Il a reconnu lors de sa garde à vue être le propriétaire d'un couteau retrouvé près de l'endroit où a été découvert le cadavre, mais a nié avoir tué la victime.
"Il va être difficile à l'accusé de contester les faits, tous les éléments du dossier vont contre lui. On va voir quelle sera son attitude et s'il reconnaît les faits", a estimé l'avocat des parties civiles, Me Joseph Wetzel. La famille de la victime "souhaite que la vérité apparaisse" sur les circonstances du meurtre et les motivations de l'accusé, a-t-il ajouté.
Lors de sa mise en examen, Gilles Weiss était déjà en prison, après avoir été condamné en octobre 2009 à 12 ans de réclusion pour un viol commis à Haguenau. Le verdict est attendu au plus tôt jeudi soir. AFP