De trop nombreuses familles restent seules, sans aide, face à la maladie d'Alzheimer
"Ne restez pas seuls! Adhérez à une association."
C'est l'appel lancé aux proches parents des malades d'Alzheimer, après le terrible drame survenu dans les Ardennes.
Trop de personnes restent isolées face à la dégradation des facultés intellectuelles, de l'être aimé, quasiment ingérable au stade de la maladie avancée.
Prix trop élevés... Structures trop éloignées...
Ce sont (en plus de la culpabilité souvent ressentie par les familles) les deux raisons qui freinent le placement des malades atteints d'Alzheimer dans les structures spécialisées.
Au tout début de la maladie, les familles peuvent croire qu'elles vont pouvoir s'organiser pour s'occuper du malade...
Une surveillance de tous les instants
Au début de la maladie, les regards absents, les oublis de plus en plus fréquents, ne sont presque rien au regard de qui suit plus ou moins vite. Malgré toute leur bonne volonté, et leur envie de faire le maximum, les familles aimantes se rendent compte qu'elles n'ont pas d'autre choix que de rester près du malade. Plus la mémoire défaille, plus les malades doivent faire l'objet d'un accompagnement permanent.
Désorientés, incapable de reconnaître leur environnement habituel, ils peuvent s'égarer. Sans plus pouvoir identifier les visages familiers, ils peuvent devenir agressifs dès lors qu'ils se sentent contrariés. Quant aux éventuels dangers, ils ne voient plus.
Pas question donc, de laisser seules les personnes atteintes d'Alzheimer, ne serait qu'une seule seconde.
Peu de solutions s'offrent aux familles
Il est toujours possible d'avoir recours à une tierce personne. Une aide-ménagère, par exemple, mais cela ne suffit pas. L'accompagnement est nécessaire 24 heures sur 24.
Alors que reste-t-il?
Les "haltes répit" pour quelques heures de tranquillité
Ces petites structures non médicalisées, permettent de laisser les malades en lieu sûr, sous la garde de bénévoles , pour quelques heures. Pendant qu'elles sont occupées à faire des activités de stimulation intellectuelle (travaux manuels, cuisine), les parents proches ont quelques heures de libres, le temps pour elles d'aller chez le coiffeur par exemple, ce qui peut s'avérer problématique autrement.
Les structures spécialisées
Beaucoup des ces structures sont intégrées les services de courts et moyens séjours des hopitaux gériatriques et dans les Etablissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Mais beaucoup de familles renoncent à y avoir recours, soit parce qu'elles sont encore nombreuses à ne pas faire confiance au personnel, soit parce le coût de la prise en charge est trop élevé compte tenu de leurs moyens financiers.
La maladie D'Alzheimer: une priorité gouvernementale
Pourtant les pouvoirs publics sont depuis longtemps mobilisés pour
Voir le site de la Fondation de coopération scientifique pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer: Cliquer-Ici
Voir le plan Alzheimer 2008-2012 : Cliquer-Ici