L'avenir des sites sidérurgiques de Rodange et Schifflange semble plus que compromis.
Schifflange - Réactions aux fermetures Arcelor
Jean-Claude Bernardini du syndicat luxembourgeois OGB-L réagit dans le #e1213, en direct de Schifflange, au lendemain de l'annonce de suppressions de postes dans les 2 sites d'ArcelorMittal au grand Duché à Rodange et Schifflange.
Le Comité Central d’Entreprise (CCE) d’ArcelorMittal s'est réuni le 20 mars 2012 dans la capitale luxembourgeoise afin d’informer les principaux acteurs des mesures envisagées par la direction du groupe concernant les sites de Rodange et Schifflange.
Les syndicats et le gouvernement du Grand Duché craignent la suppressions de plus de 500 postes, dont ceux de 150 ex-salariés de Gandrange (Moselle).
Une sorte de préambule avant le conseil d’administration prévu le 26 mars 2012, où le verdict définitif devra être prononcé.
La situation reste préoccupante pour les salariés, dont font partie des anciens ouvriers de l’aciérie de Gandrange, fermée en 2009. Ils espèrent avant tout éviter un plan de licenciement sec ou, à défaut, s'assurer d'investissements futurs sur les sites de Belval et Differdange.
Pour plus d’informations : un article du Quotidien.
Le rappel des faits :
22 septembre 2011 : Les syndicats dévoilent la fermeture provisoire de Schifflange et la mise en sous-activité de Rodange.
C'est le syndicat luxembourgeois LCGB-SESM qui l'annonce par communiqué : la direction d'ArcelorMittal a décidé la fermeture pour une période indéterminée de l'aciérie de Schifflange et du train C de Rodange.
Ces décisions interviennent après la mise en repos forcée des hauts fourneaux lorrains et inquiètent autant les syndicats français que leurs homologues du Grand-Duché.
Tous les observateurs ont le sentiment aujourd'hui que Lakshmi Mittal semblent vouloir réduire drastiquement l'activité des sites continentaux que ce soit en France, en Belgique, en Allemagne ou encore au Luxembourg. Officiellement, uniquement pour des raisons de surcapacité du marché de l'acier.
Et les syndicats luxembourgeois craignent aujourd'hui que ces fermetures provisoires -mais sans date de reprise annoncées- deviennent définitives.