Le droit d'option permet aux frontaliers travaillant en Suisse de choisir leur assurance-maladie
Selon le quotidien Les Echos, le gouvernement français pourrait décider de supprimer le droit d'option pour les 130 000 frontaliers français travaillant en Suisse. En Alsace, près de 30 000 salariés sont concernés.
Les frontaliers risquent donc de payer davantage leur couverture maladie. La France pourrait ainsi récupérer près de 400 millions d'euros.
Le droit d'option est un régime dérogatoire qui arrivera à échéance en mai 2014. Un frontalier peut jusqu'à présent choisir sa couverture d'assurance-maladie, en optant soit pour le système suisse, soit pour le système français.
Les frontaliers privilégient largement les couvertures privées suisses, qui sont plus avantageuses financièrement et en termes de prise en charge des soins. Puis ils se tournent plus tard, en vieillissant, vers l'assurance maladie classique, quand les frais médicaux augmentent.
Assurance-maladie : fin du droit d'option pour... par France3Alsace