L'entrepreneur mosellan, au centre d'un dossier de partage illicite de marchés affirme être l'objet d'intidimations.
Behren-lès-Forbach - Malick manifeste
Patrick Malick,qui a porté plainte pour menaces de mort au lendemain de la tentative d'effraction de son domicile, a manifesté aves ses salariés lundi 30 juillet 2012 devant la mairie de Behren-lès-Forbach.
Patrick Malick,qui a porté plainte pour menaces de mort au lendemain de la tentative d'effraction de son domicile, a manifesté aves ses salariés lundi 30 juillet 2012 devant la mairie de Behren-lès-Forbach.
Il estime avoir perdu un contrat avec la commune en raison des pratiques de pots-de-vin présumés dans le milieu du BTP de Moselle qu'il a dénoncé (voir ci-dessous).
La mairie de Behren-lès-Forbach réfute ses accusations.
Retour sur les faits :
L'entrepreneur mosellan Patrick Malik de Behren-lès-Forbach, au centre d'un dossier de partage illicite de marchés mettant en cause le sénateur François Grosdidier (UMP), a affirmé a porté plainte dimanche 29 juillet 2012, après que deux hommes, habillés en treillis et cagoulés, sont entrés dans sa propriété et ont tenté de s'introduire à son domicile par le toit peu après 7H00 du matin. C'est son épouse qui a fait fuir les cambrioleurs en les surprenant. "C'était une expédition", a affirmé l'entrepreneur à l'AFP.
"Ce n'est pas un hasard et ce n'est pas un cambriolage, les intrus savaient très
bien que la maison n'était pas vide", a souligné Me Bernard, notant que les voitures
de la famille étaient garées devant le domicile.
"C'est au moins une tentative d'intimidation", a déclaré Pascal Bernard, l'avocat
de M. Malick, qui va demander au parquet de Metz "une protection
policière" pour son client.
M. Malick a assuré avoir déposé deux plaintes pour menaces de mort depuis qu'il
a dénoncé ses collègues à la répression des fraudes (DGCCRF) de Lorraine
en 2009. La DGCCRF a ouvert une enquête sur des pratiques de concurrence déloyale
et de manquement aux règles commerciales
Patrick Malick, avait été entendu vendredi 27 juillet par un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire pour corruption passive ouverte en 2010 et qui concerne une quinzaine de sociétés de BTP en Lorraine.
Selon l'entrepreneur, le sénateur-maire de Woippy , François Grosdidier, aurait profité de ce système illicite. Ce dernier réfute en blocces accusations qualifiées d'"affabulations" et a porté plainte pour dénonciation calomnieuse.