Le lancement de la campagne du député sortant André Schneider a été éclipsé par l'annonce de la candidature de N.Sarkozy
Bischheim :Alain Juppé en meeting
Alain Juppé tenait un meeting hier soir à Bischheim. Cela devait être le lancement de la campagne des législatives du député sortant UMP André Schneider . Mais une autre annonce a évidemment pris le dessus:celle de la candidature de Nicolas Sarkozy
A 19 heures, en arrivant à la salle du Cheval Blanc, Alain Juppé comme les militants UMP présents savaient bien que l'actualité de la campagne n'aurait pas lieu à Bischheim. L'annonce de la candidature d'André Schneider aux prochaines législatives y est passée quasi inaperçue.
La mécanique du meeting a été grandement perturbée par l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy. Alain Juppé y a fait un long plaidoyer pour le bilan du Président de la République,sans trop déflorer le programme de son champion.
La plupart des spectateurs avaient déjà voté Nicolas Sarkozy il y a cinq ans.
Nicolas Sarkozy est "habité par le sens de sa mission et par sa volonté de parler aux Français", a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, en défendant la candidature du chef de l'Etat à la présidentielle.
Il a défendu "les valeurs de la Ve République et le référendum, qui donne (aux Français) le pouvoir de s'exprimer, est une valeur fondamentale à laquelle nous tenons et Nicolas Sarkozy a raison de la remettre à l'honneur", a-t-il dit lors d'une réunion publique de l'UMP à Bischheim, au nord de Strasbourg. L'éducation "occupera une grande place" dans le projet présidentiel, a assuré M. Juppé devant un millier de militants qui ont acclamé le président lorsqu'il a confirmé sa candidature à l'élection. "Ce que nous avons fait pour révolutionner l'enseignement supérieur, il faut le faire pour l'école le collège et le lycée, a-t-il dit car ce n'est que justice de donner à nos enfants toutes les chances de réussite". Peu avant l'intervention présidentielle, le ministre avait salué la "vraie stature
d'homme d'Etat" du président. "C'est un président courageux qui sait prendre des décisions parfois impopulaires parce qu'il a la conviction que c'est l'intérêt général, l'intérêt du pays. Enfin, il est très réactif face à la crise", avait-il expliqué. "Si je voulais faire le portrait de son concurrent socialiste, je pourrais prendre ces qualités en creux", avait souligné M. Juppé, lançant qu'il fallait "un fort leadership" face à la "la mollesse" du Parti socialiste.
AFP