Trois d'entres-eux appartenaient au 40e régiment d'artillerie de Suippes (Marne).
L'hommage solennel aux quatre soldats français morts samedi en Afghanistan a débuté peu après 9H30 par une cérémonie religieuse à Saint-Louis des Invalides, en présence du président François Hollande.
De nombreuses personnalités politiques, dont les anciens présidents Nicolas Sarkozy et Valéry Giscard d'Estaing, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, plusieurs anciens chefs du gouvernement - Alain Juppé, Edith Cresson, Lionel Jospin, François Fillon, Dominique de Villepin -, de nombreux membres du gouvernement et de l'opposition assistent à cet hommage, aux côtés des familles des soldats tués samedi.
Les quatre cercueils recouverts du drapeau tricolore et des photos des soldats morts dans un attentat-suicide ont été alignés dans le transept de la cathédrale.
Après la cérémonie religieuse présidée par l'évêque aux armées, Mgr Luc Ravel, une cérémonie militaire s'est tenu dans la cour d'honneur des Invalides.
Après les cérémonies, le chef de l'Etat doit s'entretenir en privé avec leurs familles.
Les quatre soldats tués samedi sont les premiers morts en Afghanistan depuis le début du quinquennat de François Hollande. L'adjudant-chef Thierry Serrat, 46 ans, le maréchal des logis-chef Stéphane Prudhom, 32 ans, le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau, 27 ans, et le brigadier Yoann Marcillan, 24 ans, ont été tués dans un attentat-suicide en Kapisa, dans l'est de l'Afghanistan. Cinq autres soldats français ont été blessés au cours de l'attentat, dont deux grièvement. Ils appartenaient au 40e régiment d'artillerie de Suippes (Marne) et au 1er Groupement interarmées des actions civilo-militaires de Lyon.
87 soldats français sont morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de la force internationale dans le pays, fin 2001, dont neuf depuis début 2012.
2.000 des 3.500 militaires français actuellement dans le pays doivent être rapatriés d'ici la fin de l'année.
Le président François Hollande s'est engagé jeudi à ce que le retrait des forces françaises d'Afghanistan, qui débutera "dans les prochaines semaines", se fasse "dans l'ordre et la sécurité". Le chef de l'Etat a confirmé le retrait de quelque 2.000 soldats français, sur un total de 3.500, d'ici la fin de l'année. "Nos troupes combattantes entameront leur départ du sol d'Afghanistan dans les prochaines semaines", a confirmé François Hollande, qui s'est engagé à ce que le retrait se déroule "dans l'ordre et la sécurité". "Le temps est venu de la transition", "appelée de leurs voeux par les autorités afghanes elles-mêmes", a-t-il déclaré, soulignant que le président afghan Hamid Karzaï le lui avait confirmé "ces dernières heures". Après le départ des forces de l'Otan, les forces afghanes doivent assurer elles-mêmes la sécurité de l'Afghanistan. |
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