Christian Van Geloven est mort en prison

Ce pédophile vivait à St-Dizier dans les années 1990. Il avait été condamné pour le viol et l'assassinat de 2 fillettes.

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Justice : Christian Van Geloven est mort en prison

Ce pédophile vivait à St-Dizier dans les années 1990. Il avait été condamné pour le viol et l'assassinat de 2 fillettes.

Christian Van Geloven vivait à Saint-Dizier dans les années 1990. Il avait été condamné pour l'assassinat de deux fillettes. Il est décédé l'été dernier en prison. Christian Van Geloven est mort le 06 août 2011 des suites d'un cancer.

Christian van Geloven, qui avait tué et torturé deux fillettes de dix ans enlevées à Elne (Pyrénées-Orientales), un crime qui avait provoqué un grand émoi en France, est mort en prison en août 2011, a annoncé vendredi soir le site internet de L'Indépendant.

Christian van Geloven, un Néerlandais qualifié de "pédophile pervers récidiviste", avait été condamné le 25 mars 1994 par la cour d'assises des Pyrénées-Orientales à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 30 ans.

Muriel Sanchez et Ingrid Van de Portaele avaient été enlevées le 19 octobre 1991 par van Geloven qui les avait fait monter dans sa voiture et les avait conduites dans un appartement de Collioure, sur la côte méditerranéenne, où il les a violées, torturées et étranglées. Leurs corps dénudés avaient été découverts deux semaines après leur

disparition.

Selon le journal catalan, informé par les familles des victimes, Christian Van Geloven est mort le 6 août 2011 à l'âge de 67 ans à la maison d'arrêt d'Ensisheim, dans le Haut-Rhin. Il a été enterré dans une fosse commune du bourg. 

Il avait été interpellé le 1er novembre à Saint-Dizier (Haute-Marne), où il vivait et où il était hospitalisé après plusieurs tentatives de suicide. Il venait d'être licencié d'une entreprise de négoce en bois.

Lors de son procès devant les assises à Perpignan, il reconnaît être un pédophile, fait part de ses remords, dit qu'il veut servir de cobaye, pour mieux comprendre ce qui se passe dans la tête des pédophiles. "Nous les pédophiles, dit-il, avons une particularité : nous nous reconnaissons. Il y en a beaucoup, beaucoup trop". 

Une ancienne maîtresse le décrit comme "un homme possessif, violent et dominateur, avec un appétit sexuel énorme". Les experts qualifient d'"hystéro-pervers pédophile" ce cadre supérieur, marié et père de deux enfants. 

Né à Eindhoven (Pays-Bas), d'un père alcoolique et violent, est élevé en France à partir de l'âge de 4 ans par un oncle et une tante. A l'âge de 10 ans, son professeur de latin du lycée Buffon à Paris, lui impose des fellations.

"Je n'ai aucune sympathie pour lui et ce qu'il a fait m'effraie. On ne demande pas la moindre pitié et je ne plaide pas non-coupable. Sur rien. Il a tout fait", avait déclaré lors du procès aux assises un de ses deux avocats, Alain Furbury, évoquant les "tares et les anomalies psychiques et sexuelles" de son client.

Après sa condamnation à Perpignan, il tente un pourvoi en cassation, rejeté.

Van Geloven "n'a jamais pris conscience de la monstruosité de ses crimes et de la nécessité d'en payer le prix", selon l'avocat des familles des deux victimes, Etienne Nicolau, qui a mené un long combat judiciaire pour l'indemnisation des familles.

Avant 1991, le "monstre d'Elne" avait été condamné à plusieurs reprises pour des viols et agressions sexuelles sur des enfants. "Je suis malade. J'ai des pulsions incontrôlables", dit-il en décembre 1992 devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc (Meuse), qui l'avait condamné à cinq ans d'emprisonnement. "Quand je vois des enfants, avait-il raconté, je ressens des sueurs froides. Depuis que j'ai 15 ans, j'essaie de me débarrasser de ces pulsions".

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