La caissière a renoncé à attaquer son directeur ainsi que la société Cora pour dénonciation calomnieuse.
Mondelange - Licenciement caissière
Le 24 septembre dernier, une hôtesse de caisse du Cora Mondelange ramasse un ticket laissé par une cliente afin de bénéficier de la promotion pour un hamburger gratuit. Aussitôt elle est arrêtée par la sécurité et une procédure de licenciement est mise en route par la direction du magasin.
C'était le dernier épisode dans l'affaire de la caissière du supermarché Cora de Mondelange menacée de licenciement en octobre 2011: une audience mardi 10 juillet 2012 devant le Tribunal correctionnel de Thionville.
Mais la caissière qui a attaqué en Justice l'enseigne et le directeur local pour dénonciation calomnieuse comme l'on rapporté à l'époque nos confrères du Républicain Lorrain et du Wort a finalement renoncé à sa plainte.
Rappel des faits :
Mercredi 26 octobre 2011, des milliers d'internautes avaient relayé l'information du futur licenciement d'une caissière du magasin Cora de Mondelange en appelant au boycott de la grande surface directement sur la page Facebook de l'enseigne et sur le réseau Twitter.
Syndicaliste CGT et membre du CE, elle était accusée d'un vol de ticket de caisse abandonné par un client et sur lequel figurait une réduction pour une sandwicherie.
En définitive, les réseaux sociaux ont fait reculer Cora puique le soir même l'hypermarché annonçait sur sa page officielle Facebook que : "La direction de Cora Mondelange a décidé de ne pas poursuivre la procédure engagée à l'encontre d'une salariée du magasin. Nous avons conscience de l'émotion suscitée par les informations parues depuis ce matin".
La direction de Cora Mondelange avait toutefois maintenue sa plainte mais la caissière n'a pas été condamnée, elle avait juste reçue du Procureur un rappel à la Loi.
Après l'affaire la CGT avait annoncé vouloir engager des poursuites contre l'enseigne et demandé le départ du directeur local.
De son côté la direction du groupe avait mis en ligne une vidéo dans laquelle des salariés défendent l'enseigne.
Un exercice imposé à des salariés selon la CGT et fustigé par des blogueurs.