Faut il rendre public oui ou non, l'identité des élus qui choisissent de parrainer un candidat à la présidentielle ?
Buzancy (08 ) :Difficulté à trouver des parrainage
Faut il rendre public oui ou non, l'identité des élus qui choisissent de parrainer un candidat à la présidentielle ?
Marine Le Pen lance le débat et réclame l'anonymat. Elle dit avoir bien du mal à trouver les 500 signatures nécessaires à sa candidature.
Est-il risqué de parrainer le Front National aujourd'hui ?
En Champagne-Ardenne aussi, le Front National est en quête de parrainages.
Ce mardi, le conseil constitutionnel doit trancher sur la question de l'anonymat des parrainages. Leur publication rend en effet les maires très réticents. Quelque soit leur bord. Exemple dans les Ardennes.
A Buzancy (400 habitants) le maire est plutôt échaudé sur la question du parrainage.
En 2002 Jean-Claude Etienne signe pour le Front-National. Lui, qui pourtant se définit comme un homme de la droite classique. A ses yeux, avec 10 à 15% d'intentions de vote, Jean-Marie Le Pen doit être présent à la présidentielle. Mais ce que ce maire n'avait pas prévu, c'était la publication au Journal Officiel de la liste des « parrains », et toutes ses conséquences.
Des pressions de toutes sortes qui compliquent la quête du Front National. Mais à quel point ?
En affirmant ne pas avoir ses signatures, le Front-National fait-il du bluff ?
Un jeu politique qui sera tranché cette semaine au Conseil Constitutionnel.
Le Front National conteste la publication officielle des parrainages.
Quoiqu'il en soit, tous les candidats auront jusqu'au 16 mars pour valider leurs listes avec 500 signatures.
Mode d'emploi du candidat
Citoyens habilités à présenter un candidat En vertu du I de l’article 3 de la loi précitée du 6 novembre 1962, chaque candidat doit être présenté par au moins 500 citoyens, membres du Parlement, des conseils régionaux, de l'Assemblée de Corse, des conseils généraux des départements, des conseils territoriaux de Saint-Martin, de Saint-Barthélemy et de Saint-Pierre-et-Miquelon, du conseil de Paris, de l’assemblée de la Polynésie française, du congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, de l’assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna, maires, maires délégués des communes associées, maires des arrondissements de Lyon et de Marseille ou membres élus de l’Assemblée des Français de l'étranger. Les présidents des organes délibérants des communautés urbaines, des communautés d'agglomération, les présidents des communautés de communes, le président de la Polynésie française, le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et les ressortissants français membres du Parlement européen élus en France peuvent également, dans les mêmes conditions, présenter un candidat à l’élection présidentielle. Une candidature ne peut être retenue que si, parmi les signataires de la présentation, figurent des élus d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, sans que plus d'un dixième d'entre eux puissent être les élus d'un même département ou d’une même collectivité d’outre-mer. Les sénateurs représentant les Français établis hors de France et les membres élus de l’Assemblée des Français de l'étranger sont réputés être les élus d'un même département. De même, les députés et les sénateurs élus en Nouvelle-Calédonie et les membres des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie sont réputés être les élus d’un même département ou d’une même collectivité d'outre-mer. De la même manière, les ressortissants français membres du Parlement européen élus en France sont réputés être les élus d'un même département. Les présidents des organes délibérants des communautés urbaines, des communautés d'agglomération et des communautés de communes sont réputés être les élus du département auquel appartient la commune dont ils sont délégués. Les conseillers régionaux sont réputés être les élus des départements correspondant aux sections départementales mentionnées par l’article L. 338-1 du code électoral. Enfin, les conseillers à l'Assemblée de Corse sont réputés être les élus des départements entre lesquels ils sont répartis en application des dispositions des articles L. 293-1 et L. 293-2 du même code. Liste des candidats Le Conseil constitutionnel arrête la liste des candidats, qui sera publiée au Journal officiel au plus tard le vendredi 6 avril 2012 (premier alinéa du I de l’article 3 de la loi du 6 novembre 1962). En vertu de l’article 8 du décret du 8 mars 2001, toute personne ayant fait l'objet d’une présentation peut contester la liste des candidats en adressant à cet effet une réclamation au Conseil constitutionnel, au plus tard le lendemain de la publication au Journal officiel de la liste des candidats, à minuit. Le Conseil constitutionnel statue sans délai. En application du dernier alinéa du I de l’article 3 de la loi du 6 novembre 1962, une publication de 500 élus signataires d’une présentation tirés au sort, nombre requis pour la validité de chaque candidature, est faite au Journal officiel au plus tard le vendredi 13 avril 2012. Cette publication doit permettre de vérifier que les règles relatives à l’origine géographique des élus signataires ont été respectées. |