2011 année charnière : la création d'une société de gestion et une politique plus agressive ont relancé l'aéroport.
Entzheim : le redécollage de l'aéroport
2011 ,c'est l'année de la résurrection pour l'aéroport d'Entzheim. De 2 millions de passagers en 2000, la plate-forme était tombée à la moitié dix ans plus tard en 2007, date de l'arrivée du TGV Est. Mais la création d'une stratégie plus agressive ont relancé l'aéroport
Il y a à nouveau du monde dans les halls de l'aéroport . Ce retour à la vie, avec une hausse de la fréquentation enregistrée pour la première fois depuis 6 ans, répond à une stratégie dont l'aspect le plus visible est la campagne de prix engagée fin 2010 et relayée sur la toile.
Mais l'aéroport reste avant tout une plate-forme pour voyages d'affaires.
Une spécificité qui a accéléré la chute de sa fréquentation. D'abord en 2007 avec l'ouverture du TGV Est, puis en 2008 avec la crise. Des aléas qui ont épargné Bâle-Mulhouse et Baden.
Alors, pour contrer cette concurrence, la CCI, jusqu'alors seule aux commandes, a créé une SEA, société d'exploitation aéroportuaire. Avec pour partenaires, l'Etat, la Région, le département et la CUS. 5 associés, dont les investissements ont permis d'abaisser de 5€ la redevance, pour un total de taxes de moins de 25€ par passager.
Depuis fin 2011, 9 nouvelles liaisons figurent au départ d'Entzheim, dont les initiatives d'Air France, première des 12 compagnies présentes. L'opérateur français propose 140.000 sièges supplémentaires vers Nice, Toulouse, Marseille et Lyon. Sans compter les nouvelles dessertes régulières vers Vienne et Rome et les destinations saisonnières vers Venise et Biarritz. Au total près de 220.000 sièges supplémentaires, qui laissent espérer une hausse continue du trafic. D'où des demandes d'implantation de concurrents.
Une bonne nouvelle enfin, après des années moroses, pour Air France, comme pour les compagnies qui comptent s'implanter et profiter du début de redécollage d'Entzheim.