La société allemande de maintenance aéronautique Lufthansa Technik prévoit de supprimer jusqu'à 270 emplois sur son site
La société allemande de maintenance aéronautique Lufthansa Technik prévoit de supprimer jusqu'à 270 emplois sur son site de l'aéroport de Bâle-Mulhouse, tandis que sa concurrente suisse Amac Aerospace va en créer 150 a-t-on appris vendredi auprès des deux directions.
Lufthansa Technik Switzerland, basée sur l'Euroairport Bâle-Mulhouse, a engagé mercredi dernier la procédure de consultation de son personnel pour la suppression de postes administratifs et de production, a indiqué sa maison-mère Lufthansa Technik dans un communiqué.
Les "réflexions" portent sur la suppression de "jusqu'à" 270 emplois. Le nombre définitif sera connu fin avril ou début mai, a précisé Bernd Habbel, porte-parole. Le site de Bâle-Mulhouse, repris à la compagnie aérienne Swiss en 2008, emploie aujourd'hui 350 salariés. Il avait déjà supprimé 80 emplois il y a deux ans. Il subit la baisse du marché, les effets de la montée du franc suisse et une concurrence "renforcée", a exposé Lufthansa Technik dans un communiqué.
Amac Aerospace va créer 150 emplois
Autre spécialiste de la maintenance et de l'aménagement intérieur d'avions basé à l'Euroairport, le Suisse Amac Aerospace va en revanche créer 150 emplois d'ici à 2013, a indiqué son président Heinz Koehli. L'entreprise a décidé de lancer la construction d'un quatrième hangar pour une mise en service courant 2013, a précisé M. Koehli. Elle emploie aujourd'hui 500 salariés, dont 150 embauches récentes pour le troisième hangar qui doit démarrer son activité mi-avril, a ajouté M. Koehli.
Avec la nouvelle extension qui représente 30 millions d'euros de travaux, Amac (Aircraft Maintenance and Completion) aura investi 180 millions d'euros à l'Euroairport, son unique site, depuis sa création en 2007, a souligné M. Koehli. A la différence de Lufthansa Technik Switzerland, Amac Aerospace ne subit pas la concurrence low cost située notamment en Europe de l'Est, car elle travaille pour une clientèle de VIP "prêts à payer plus cher" pour la transformation sur-mesure d'avions, a exposé M. Koehli pour justifier la croissance de son entreprise. AFP