L'explosion d'un pneumatique a fait un mort et un blessé, deux employés d'un sous-traitant d'ArcelorMittal.
Florange - Comité de sécurité chez ArcelorMittal
Un ouvrier, qui travaillait pour un sous-traitant luxembourgeois, est mort suite à l'explosion d'un pneumatique. Un comité extraordinaire d'Hygiène et de Sécurité s'est réunie jeudi 2 février 2012. Une enquête interne est ouverte.
Mercredi 1er février vers 15h10, deux ouvriers d'une trentaine d'années d'un sous-traitant luxembourgeois d'Arcelor Mittal à Florange (Moselle) ont été victimes de l'explosion d'un pneumatique qu'ils étaient en train de gonfler sur une grue élévatrice.
Les pompiers n'ont pas réussi à réanimer l'un des deux hommes. L'autre est blessé sans que l'on sache précisément son état de santé.
Les deux hommes, luxembourgeois, étaient des spécialistes de l'entretien d'engins de chantier, leur coeur de métier. Ils travaillaient pour la société luxembourgeoise DMService d'Esch-sur-Alzette, sous-traitant de l'entreprise Harcos, responsable de la maintenance des engins du site.
Une enquête a été ouverte, elle est menée par le commissariat de Thionville. Le procureur de la République de Metz et les membres du CHSCT se sont rendus sur place pour tenter de comprendre les circonstances du drame.
C'est le troisième accident du travail depuis le début de l'année chez ArcelorMittal Florange. En janvier, deux ouvriers avait été légèrement blessé dans des manipulations.
Les syndicats participeront jeudi 2 février au matin à un CHSCT extraordinaire et demandent à la direction qu'elle sensibilise davantage le personnel à la sécurité. "Les plans de prévention existent" selon Force Ouvrière (FO), "mais ils ne sont pas forcément portés à la connaissance des intervenants extérieurs et des intérimaires notamment".
La CGT du site de Florange salue la mémoire de la victime dans un communiqué et demande "qu’une enquête rapide soit organisée afin d’analyser les faits pour déterminer la cause. Depuis des mois, (le syndicat) dénonce la dégradation des conditions de travail aussi bien des salariés d’ArcelorMittal que chez nos sous-traitants.
Responsabilités portées par les employeurs, orientant une organisation du travail vers la baisse des coûts."