La stèle a été dérobée dans la nuit de lundi à mardi, la CFDT la remplacera mais après la présidentielle.
Moselle - Vol de la stèle de Gandrange
La stèle érigée par la CFDT devant l'usine de Gandrange a été volée mardi 10 janvier 2012. Elle symbolisait les promesses non-tenues par Nicolas Sarkozy concernant la fermeture de cette aciérie d'Arcelor Mittal.
La stèle en l'honneur des promesses "non tenues" de Nicolas Sarkozy érigée le 4 février 2009, par la CFDT à l'entrée de l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle) a été descellée et volée dans la nuit du lundi au mardi 10 janvier 2012.
Sur place, mercredi 11 janvier 2012, même le bouquet de fleurs portant les initiales C.B. déposé il y a quelques semaines par Christine Boutin, candidate à la présidentielle a disparu a constaté Sandra Coutoux de France 3 Metz.
Elle devrait être remplacée par la CFDT, mais après l'élection présidentielle afin d'éviter que ce symbole soit un lieu de pélerinage des candidats qui, quand ils se rendent sur place, en oublient de rencontrer les personnels ou même d'avoir une entrevue avec les syndicats.
Pour aller plus loin :
Une plainte a été déposée par la CFDT au commissariat d'Hagondange qui mène l'enquête et a fait relever des traces ADN par la police scientifique.
Mais aucune image vidéo de la zone ne pourra être exploitée, la caméra de surveillance n'étant plus en fonctionnement depuis la fermeture du site.
Le représentant du syndicat, Edouard Martin, expliquait, au lendemain du vol, que la stèle dérobée était devenue le symbole des promesses non tenues du Président de la République et que dans le cadre de la campagne pour l'élection présidentielle, tous les candidats en faisait un passage obligé, ce qui avait le don d'agacer des pro-Sarkozy.
Sur la stèle en granit gris de 70 cm par 50 cm, le syndicat avait fait graver en lettres d'or la phrase suivante : "Ici reposent les promesses de N. Sarkozy faites le 4 février 2008 à Gandrange: 'Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange'."
Le représentant de la CFDT ne pensait pas que cette stèle d'un montant d'environ 800€ resterait en place aussi longtemps sans être vandalisée. Elle avait toutefois été cassée en 3 morceaux puis recollée à l'été 2011.
De tous bords politiques les réactions sont nombreuses, la plus insolite revenant à François Grosdidier, sénateur-maire UMP de Woippy qui proposait "de lancer une souscription pour une stèle monimentale en mémoire des promesses". Comprenez toutes les promesses. De Droite comme de Gauche.