A Bouchy-Saint-Genest, le cauchemar est terminé, mais la population s'interroge.
Forcené Marne : le point à midi 1er - 09 - 12
Le G.I.G.N. a pris le relais des gendarmes qui ont passé toute la nuit à tenter de négocier avec un forcené armé dans le village de Bouchy-le-Repos (51). L'^homme âgé de 44 ans est un chasseur expérimenté qui possède plusieurs permis de port d'armes. Une jeune femme a légèrement été blessée.
Ceux et celles qui connaissaient cet homme et qui l'ont cotoyé, décrivent quelqu'un de "normal" .
Ils ne s'expliquent pas comment il a pu devenir celui qui est devenu "le forcené".
Le point à midi sur le forcené armé retranché à... par France3-Champagne-Ardenne
Bouchy-Saint-Genest a connu un samedi noir, dont les habitants se souviendront longtemps. Dès vendredi soir, le calme habituel de ce village, a été soudainement perturbé par ce que certains ont cru d'abord être un feu d'artifice tiré par des gamins. Des coups de feu en réalité. La suite, on la connait. |
Vendredi 1er Septembre dans la soirée, une jeune femme, avait été légèrement blessée à la cuisse par le ricochet d'une balle. La gendarmerie a pris position autour du domicile du forcené, et fermé les accès au village. Le lendemain matin, des coups de feu ont encore été entendus dans le village. |
Le village était "bouclé" par la gendarmerie
Le G.I.G.N. et une trentaine de gendarmes sont arrivés le samedi matin vers 10 heures. Un négociateur national a ensuite pris le relais du négociateur régional. Durant la nuit du vendredi au samedi, ce dernier avait, vainement, tenté de prendre contact avec l'homme retranché chez lui. |
Dans le village voisin, Essarts-le-Vicomte, de nombreux sapeurs pompiers attendaient la suite des évènements. Plusieurs véhicules de secours étaient mobilisés. Les hommes du G.I.G.N. ont donné l'assaut samedi peu après 14 heures 30, avec des grenades fumigènes lancées à l'intérieur du domicile. Ils ont progressé dans le logement, et ont découvert l'individu inanimé sur son lit, son fusil entre les jambes. |
La présence de sapeurs-pompiers aux Essarts-le-Vicomte,
(village voisin de Bouchy-Saint-Genest) laissait présager de l'assaut du G.I.G.N.
Selon le Procureur de la république de Châlons-en-Champagne, Christian de Rocquigny, le forcené s'est lui-même donné la mort. Le parquet de Châlons-en-Champagne a ouvert une enquête. Une autopsie va être pratiquée sur le corps du forcené. Ses deux chiens de chasse gisaient également dans la maison, probablement tués par leur maître avant qu'il ne commette son geste fatal. |
Un périmètre de sécurité était toujours en place samedi en début de soirée. Les spécialistes des investigations techniques et scientifiques procédaient encore aux mesures et relevés des impacts de tirs ayant touché les alentours. Ils avaient commencé à travailler dès le matin. Selon les témoignages c'est au moins une centaine de coups de feu qui ont été tirés. |
Déjà connu des gendarmes, cet homme avait déjà été à l'origine d'une intervention des gendarmes cet l'été, paur cause d'ébriété et de tapage. Âgé de 44 ans, peintre en bâtiment, il était un chasseur expérimenté (piègeur agréé par la mairie du village), titulaire de plusieurs permis de port d'arme. Sa compagne dont il s'était récemment séparé, est propriétaire de la maison. Une histoire sans doute compliquée, qui pourrait avoir poussé cet homme au désespoir. |
Le film de la journée.
La population de Bouchy-Saint-Genest témoigne. Reportage de Anne Hédiard et François Daireaux:
Le forcené de Bouchy-Saint-Genest (51) se serait... par France3-Champagne-Ardenne