A 40 ans, le motard originaire d'Epernay remporte pour la 3ème fois la course du Touquet.
Le Touquet (62) : En direct de l'Enduropale
Matthieu Rappez est en direct du Touquet pour cette nouvelle édition de l'Enduropale. Il est en compagnie de Jean-Claude Moussé (Vainqueur de l'Enduropale en 1999 et 2004).
"C'était un Touquet dur, a déclaré Jean-Claude Moussé peu après l'arrivée. Des conditions très difficiles. Le dernier tour, c'était l'enfer. J'avais une petite pression en tant que favori".
Interview d'après course avec Matthieu Rappez à voir ci-contre
Et pourtant ce fut une victoire presque facile. En apparence au moins. Parti un peu plus lentement que Nicolas Aubin et Adrien Van Beveren, Jean-Claude Moussé a pris la tête à mi-course devant Nicolas Aubin. Aubin finalement disqualifié, Moussé s'impose devant Leok et Potisek.
Plus expérimenté, le pilote touquettois, à 40 ans, n'a jamais paniqué et a parfaitement maîtrisé tous ses adversaires. Malgré deux chutes sans gravité. Malgré la neige et le froid qui ne l'avantageaient pas forcément.
Une victoire logique au vu aussi des autres courses sur sable de la saison au cours desquelles Jean-Claude Moussé a toujours répondu présent (vainqueur à Grayan et St-Léger, 2eme à Loon-Plage et Hossegor). Il l'avait déjà emporté au Touquet en 1999 et 2004.
Tanel Leok termine deuxième, Nicolas Aubin 3eme. Ce dernier devrait être déclassé au profit d'Adrien Van Beveren.
Au départ, deux marnais (Jean-Claude Moussé sur Yamaha 450 et Damien Prévot sur Kawazaki 450) du Team MC Péquencourt s'élanceront de la ligne départ ce dimanche à 13h.
Nous serons à nouveau en direct depuis Le Touquet dans le JT 19/20 de ce dimanche soir.
La course reine de l'Enduropale a bien eu lieu avec un départ à 13h des 1100 pilotes sur la plage du Touquet. Une dizaine de centimètres de neige était tombée cette nuit sur la Côte d'Opale. L'épisode neigueux est passé. La course a bien eu lieu. La décision a été prise Jean-Paul Wacquet, autre directeur de course. "Je suis conscient que les conditions de course sont différentes, précise Bernard Baudoux. On n'envoie pas les pilotes sur des conditions impossibles. Le terrain sera dur. Les cross-men vont plus s'illustrer que les sandmen. Ce sera un joli enduro du centenaire. Dans des conditions particulières."
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