Une centaine de militants socialistes ont défilé à Strasbourg. 600 de l'UMP sont partis à Paris
A Strasbourg : le PS défile avec les syndicats
Le PS était bien sûr dans la manifestation à Strasbourg. Comme chaque année, les socialistes se sont rangés derrière les syndicats. Une bonne centaine de militants ne comptent pas politiser plus que les années précédentes cette manifestation.
A cinq jours du second tour de la présidentielle, 600 militants UMP ont pris le train en gare de Strasbourg pour rejoindre Paris où Nicolas Sarkozy a décidé de faire du 1er mai une démonstration de force en rassemblant ses partisans à Paris.
A Strasbourg, une centaine de militants du PS ont défilé. Comme chaque année, ils se sont rangés derrière les syndicats, et ont choisi de ne pas politiser plus que d'habitude cette manifestation.
A Strasbourg, une délégation de 150 salariés du fabricant alsacien de chariots de supermarché en redressement judiciaire a ouvert le cortège derrière une banderole proclamant "Caddie veut vivre, Caddie doit vivre". Des salariés de General Motors, qui avaient consenti d'importants sacrifices salariaux en 2010 lors de la reprise du site strasbourgeois par son ancienne maison-mère et quelques militants de Force Ouvrière, ont également participé au défilé. La CFDT en revanche n'avait pas appelé à manifester pour ne pas "être manipulée", selon ses responsables locaux.
Hormis quelques pancartes "Sarkozy dehors", la manifestation syndicale s'est voulue non politique, la CFTC disant "Non à la précarité, non aux salaires de misère". La CGT a tout de même scandé "Non à Sarkozy, non à Guéant, non à l'UMP", estimant que le syndicat était "indépendant mais pas neutre". Les partis politiques ont défilé derrière les syndicats, Parti socialiste en tête avec notamment le maire de Strasbourg, Roland Ries, et l'eurodéputée Catherine Trautmann. Le Front de gauche marchait quelques dizaines de mètres en retrait du PS. L'UMP Alsace a pour sa part affrété un TGV spécial pour les 550 militants qui doivent assister au rassemblement de Nicolas Sarkozy dans l'après-midi à Paris. AFP