Le concordat divise les candidats à la présidence

Le régime concordataire alsaco-mosellan a été invité dans la campagne

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Le concordat divise les candidats à la présidence

Il n'aurait probablement pas été question de concordat dans cette campagne si François Hollande n'avait pas proposé d'inscrire la loi de 1905 dans la constitution. Presque tous les candidats se sont ensuite positionnés en faveur du maintien du concordat, sauf à la gauche du PS.

Il n'aurait probablement pas été question de concordat dans cette campagne si François Hollande n'avait pas proposé d'inscrire la loi de 1905 dans la constitution. Presque tous les candidats se sont ensuite positionnés en faveur du maintien du concordat, sauf à la gauche du PS qui est hostile à cet héritage napoléonien jugé anachronique.

L'Alsace et la Moselle en sont restées au régime concordataire. Les cultes catholique, protestant et juif bénéficient d’un statut spécial, héritage du Concordat de 1801 qui a pourtant été aboli dans tout le reste de la France par les lois laïques de 1905.

Les quatre cultes reconnus par l’État sont : catholique (diocèses de Strasbourg et Metz), luthérien (Église protestante de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine), réformé (Église protestante réformée d’Alsace et de Lorraine) et israélite (consistoires de Strasbourg, Colmar et Metz). L'État subventionne ces cultes et rémunère leur personnel.

L'Islam ou encore le protestantisme évangélique n'étaient pas présents en Alsace, ni en Moselle au 19° siècle et sont exclus du concordat. Elles peuvent néanmoins être subventionnées par les collectivités territoriales.

Dépêches AFP vendredi 20 avril

"Succès" d'une pétition pour la suppression du Concordat en Alsace-Moselle ReSPUBLICA, journal de la "gauche républicaine, laïque, écologique et sociale" proche du Parti de gauche, s'est félicité vendredi du "succès" de la pétition qu'il a initiée pour la suppression des dérogations à la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. "La pétition Oui à la constitutionnalisation des principes de la loi de 1905 --Non au maintien des statuts dérogatoires (Alsace-Moselle,collectivités d'Outre-mer) vient de passer la barre des 5.000 signataires: nous tenons à remercier tous les signataires pour ce succès", écrit ReSPUBLICA dans un communiqué.
 Parmi les signataires, des organisations comme l'Union des familles laïques (UFAL) ou les Jeunes Radicaux de gauche, et de nombreuses personnalités: Jean-Claude Amara (porte-parole de Droits devant!!), Charb (directeur de Charlie Hebdo), William Gasparini (professeur des Universités), Henri Pena-Ruiz (philosophe), Jean-Michel Quillardet (ancien grand maître du GODF) ou Alain Vivien (ancien ministre PS). A l'instar d'autres lois, celle de 1905 --adoptée alors que l'Alsace et la Moselle étaient allemandes-- n'a pas été étendue à ces territoires lors de leur retour dans le giron français, si bien qu'ils sont toujours régis par le Concordat de 1801, qui permet notamment le financement des cultes par l'Etat.
 La loi de 1905 n'a en outre été transposée que partiellement dans les territoires d'outre-mer, dont certains sont régis par les "décrets Mandel" de 1939.  Le candidat du Parti de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon s'est prononcé pour "une application stricte" du principe de la laïcité et la suppression des régimes d'exception.  Il s'est ainsi démarqué du candidat socialiste François Hollande, qui a prôné l'inscription de la loi de 1905 dans la Constitution, "sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle."
 Le régime concordataire est "un élément essentiel de l'identité alsacienne", avait expliqué le maire (PS) de Strasbourg Roland Ries dans une "tribune" publiée par Le Monde du 11 février.
AFP 

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