Le 20 janvier 1992, 87 personnes périssaient dans ce crash.20 ans après, une journée de commémoration est organisée
Retour sur : le crash du mont Sainte-Odile
Le 20 janvier 1992, 87 personnes périssaient dans ce crash, 9 en sortaient vivantes. Il aura fallu attendre 16 années pour que la jutice se prononce sur les raisons de cet accident: bilan aucune responsabilité.
Le 20 janvier 1992, un Airbus A320 d'Air Inter, assurant la liaison Lyon-Strasbourg, s'était écrasé sur un versant enneigé du massif du Mont Saint-Odile alors qu'il se préparait à atterrir sur l'aéroport de Strasbourg-Entzheim.
87 personnes périssaient dans ce crash, 9 en sortaient vivantes. Il aura fallu attendre 16 années pour que la justice se prononce sur les raisons de cet accident. Retour sur l'une des procédures les plus longue de l'histoire judiciaire qui s'est finalement soldée par une relaxe générale devant la Cour d'Appel de Colmar.
Pour le crash du Mont Ste-Odile, comme pour celui d'Habsheim, un homme a mené les investigations. Il s'agit du juge Guichart, qui a jeté l'éponge après neuf ans d'enquête. Aujourd'hui déchargé de la magistrature, il a accepté de rompre un long silence médiatique à condition de ne pas évoquer l'issue judiciaire de l'affaire.
20 ans après la catastrophe, une journée de commémoration est organisée ce vendredi 20 janvier pour les familles de victimes. Ce matin s'est tenu à Strasbourg un colloque sur la sécurité aérienne.
20 ans après le crash du Mont Sainte-Odile, Echo veut "tourner la page" (AFP) L'association Echo rassemblant des proches des victimes de la catastrophe aérienne du Mont Sainte-Odile qui a fait 87 morts le 20 janvier 1992, a commémoré vendredi à Strasbourg les 20 ans du crash en espérant "tourner la page" de son long combat judiciaire.
"Il s'agit de tourner la page de notre combat. Aujourd'hui nous voulons dire : "Plus jamais ça". Les autres associations de proches de victimes d'accidents aériens ne doivent pas passer par le calvaire de 20 ans que nous avons connu", a déclaré le président de l'association, Alvaro Rendon, au cours d'une conférence de presse. L'association Echo a mis fin en 2011 à un combat judiciaire émaillé de déceptions. Après une instruction de treize années, les six personnes qui avaient été poursuivies devant la justice ont toutes été relaxées. Air Inter, dont la responsabilité civile avait été reconnue en première instance, a finalement été blanchi en appel.
Echo a aussi échoué à faire condamner l'Etat pour longueur excessive de la procédure, et a renoncé en juillet à poursuivre la France devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Le 20 janvier 1992 à 19H20, un Airbus A 320 d'Air Inter (absorbé depuis par Air France) assurant la liaison Lyon-Strasbourg s'écrasait sur un versant enneigé du massif alsacien du Mont Sainte-Odile, alors qu'il se préparait à atterrir sur l'aéroport de Strasbourg-Entzheim. Il y avait eu 87 morts et 9 rescapés.
La journée de commémoration de vendredi devait se partager en trois temps: après une conférence-débat sur la sécurité aérienne permettant aux différentes associations de victimes de partager leur expérience, une cérémonie oecuménique devait se dérouler à 15H00 en la cathédrale de Strasbourg. Une montée aux flambeaux jusqu'au site de la catastrophe et un hommage solennel sur place est organisé dans la soirée, en présence de certains des rescapés.