Les 9 militants de Greenpeace déférés ce matin au tribunal de Troyes sont ressortis libres sous contrôle judiciaire.
Greenpeace : réaction en interview de leur avocat
Greenpeace : les réactions en interview de leur avocat (Alexandre Faro) et de la chargée des questions nucléaires (Sophia Majnoni).
A l'issue de leur garde à vue, qui s'est prolongée toute la nuit à la gendarmerie de Nogent-sur-Seine, les militants ont été déférés ce matin devant le parquet de Troyes. Ils ont été remis en liberté cette après-midi.
Ces 9 militants venus de la région parisienne ou lyonnaise, âgés de 25 à 50 ans, aux profils variés, des étudiants, informaticien, apiculteur ou encore un ancien directeur financier. Parmi eux, certains déjà aguerris à ce type de mission, pour d'autres c'était une première. Ils sont poursuivis pour "violation de locaux professionnels", "dégradation, destruction de biens d'utilité publique en réunion" après avoir découpé un grillage pour s'introduire dans l'enceinte de la centrale, selon le magistrat.
Cinq d'entre eux seront également poursuivis pour avoir refusé de se soumettre
à un prélèvement d'ADN. Leur contrôle judiciaire leur interdit de se rendre à proximité d'une centrale nucléaire et de se rencontrer entre eux, selon le magistrat.
Ils ont pour l'essentiel gardé le silence lors de leur garde à vue et lors de
leur défèrement devant le parquet, selon le procureur Alex Perrin.
Les militants sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Troyes le 20 janvier prochain.
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