Montigny 57 - Médicaments contre tiers payant
Sensibiliser les assurés et couper court aux rumeurs, c¿est le but de la nouvelle campagne lancée par la caisse d¿Assurance Maladie pour sensibiliser les malades aux médicaments génériques. Ces derniers seront désormais les seuls à bénéficier du tiers-payant.
Datant de 2006, cette mesure est réactivée pour permettre à la caisse d’assurance maladie (CPAM) de réaliser plus d’économies en favorisant la vente de médicaments « génériques ». Un moyen permettant d'assurer la pérennité du système de santé français selon l'institution.
Pour les malades peu de choses vont changer : il aura toujours le choix à la pharmacie entre les médicaments génériques et les médicaments de marque (dits « princeps »). Toutefois, il ne pourra bénéficier du tiers-payant que s’il choisit les génériques.
Sinon, il devra avancer les frais, remplir la feuille de soin et l’envoyer à l’Assurance-Maladie. Et seulement ensuite il sera remboursé par la CPAM.
Cette mesure est également un moyen pour sensibiliser les patients à l’utilisation des génériques. Car contrairement à ce qu’affirme la croyance populaire, la molécule contenue ne diffère jamais de celle du médicament « princeps », seuls les adjuvants ou encore la forme peuvent évoluer. Et cela car dix ans après sa publication par un laboratoire privé, la formule d'un médicament tombe dans le domaine public et permet à d’autres de la produire à moindres frais.
Une seule exception cependant, si cela se justifie médicalement, c’est-à-dire que le médicament générique peut poser un problème au patient, le médecin doit préciser la mention « non-substituable » sur l'ordonnance.
Cette mention, obligatoirement manuscrite, doit être précisée par le médecin traitant devant chaque médicament concerné.
Le pharmacien bénéficie également de cette prérogative et peut décider ou non de délivrer le générique.