La présence de 300 familles sans logement exaspère les riverains qui ont lancé une pétition.
A Metz, dans le quartier Bellecroix, depuis près de deux mois, des réfugiés indésirables se sont installés dans un camp de fortune aux conditions sanitaires déplorables.
Depuis mai dernier, de nombreuses familles sont arrivées dans ce que les riverains nomment "le camp de la honte". Environ mille réfugiés (300 familles) y vivent désormais sous des tentes et des cartons, sans électricité ni eau courante, dans le quartier de Bellecroix à Metz (Moselle).
La situation sanitaire est urgente mais désormais ce sont les riverains qui font part de leur exaspération par le biais d'une pétition.
Pendant ce temps, la peur de l'épidémie gagne les associations caritatives, mais entre les roms au Sablon et ces demandeurs d'asile (essentiellement Albanais et Kosovars) à Bellecroix, les services de l'Etat paraissent débordés.
Dans un communiqué du 29 août 2012, le collectif de lutte contre la misère relèvait qu’à ce jour, plusieurs dizaines de demandeurs d’asile du quartier de Metz-Bellecroix étaient toujours à la rue, alors que la préfecture de Moselle est chargée de leur trouver un hébergement.
Depuis mai dernier, de nouvelles familles ont pris possession du lieu, dénommé "le camp de la honte".
Néanmoins, le collectif rappelle que "faute de mettre en place de manière temporaire un dispositif pour assurer l’hébergement des demandeurs d’asile lorsque le besoin est patent, les Pouvoirs Publics s’exposent à de nouvelles procédures judiciaires si d’autres demandeurs d’asile portent leur dossier devant le juge compétent." Il demande donc au nouveau préfet : "d’user de ses prérogatives pour mettre en place des solutions d’hébergement temporaires et régionalisé dans le sens préconisé par le collectif depuis plusieurs années déjà."