Les surveillants dénoncent la fermeture d'un mirador de la prison de Metz-Queuleu et les suppressions de postes.
La crise financière a des conséquences inattendues : afin de faire des économies, l'administration pénitenciaire a décidé de fermer dans les prochaines semaines l'un des 4 miradors de la prison de Metz Queuleu afin de faire des économies.
Une soixantaine de surveillants pénitenciaires ont manifesté à nouveau mardi 20 mars 2012, comme ils l'avaient déjà fait le 17 janvier devant la prison de Metz-Queuleu pour dénoncer la fermeture programmé d'un mirador tout juste rénové.
Ils s'inquiètent des conséquence de cette fermeture qui s'accompagne de suppressions de postes alors que des agressions se produisent régulièrement dans l'établissement où des armes factices ont même été retrouvées dans les dernières semaines.
Après avoir bloqué les extractions, face à un important dispositif policier, ils se sont rendus en cortège jusqu'au rond-point du Technopôle, à l'intersection de la route de Strasbourg et de la rue du Fort Queuleu.
Pour aller plus loin :
Afin de faire des économies, l'administration pénitenciaire avait décidé de fermer dans les prochaines semaines l'un des 4 miradors de la prison de Metz Queuleu. Mais cette décision a finalement été reportée à décembre 2012 devant la pression des manifestants.
Mais les 5 suppressions de postes prévues seront cependant effective dans les prochaines semaines, un mirador représentant 5 à 7 emplois d'agents pénitenciaires.
Les syndicats de gardiens, qui ont déjà manifesté en décembre, se disent scandalisés par cette décision qui va rendre, selon eux, plus difficile leur mission de surveillance mais surtout parce que ce mirador est flambant neuf, il vient tout juste d'être rénové pour un coût de 650.000 euros !
En Lorraine, Queuleu n'est pas un cas unique : 7 autre miradors vont être supprimés avant la fin 2012 : 1 à Toul, 2 à Ecrouves et 3 à Sarreguemines-Oermingen.