Petit moment d'énervement avec N. Dupont-Aignan

Vive tension lors de la rencontre entre le Directeur de Bosal et Nicolas Dupont Aignan, candidat à la présidentielle.

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Beine-Nauroy-51 : Tension avec N.Dupont. Aignan

Nicolas Dupont-Aignan dénonce les aides publiques et le fait que cette entreprise se délocalise en Hongrie et supprime 84 postes sur le site de Beine-Nauroy. Seule l'activité « galerie » resterait dans la Marne avec 58 salariés. Voir ce moment de tension vers 1'00.

C’est la deuxième visite du candidat à la présidentielle Debout la République sur le site de Bosal Le Rapide de Beine-Nauroy (51). Il s’est entretenu avec le Directeur Général du site, Dominique Guyot.

Nicolas Dupont-Aignan dénonce les aides publiques et le fait que cette entreprise se délocalise en Hongrie et supprime 84 postes sur le site de Beine-Nauroy. Seule l’activité « galerie » resterait dans la Marne avec 58 salariés.

Depuis ce lundi, les premières machines et robots partent pour la Hongrie.

D’autre part, chose étonnante,   il est demandé aux salariés de faire des heures supplémentaires (sur la base du volontariat) afin de satisfaire un carnet de commande plein à craquer.

Le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a donc défendu ce mercredi le protectionnisme et proposé de "taxer lourdement les entreprises qui délocalisent".

"Le protectionnisme est l'antibiotique nécessaire à notre industrie malade des délocalisations", a affirmé le candidat de "Debout la République" devant quelques salariés de l'équipementier automobile Bosal-le-Rapide, où 84 personnes ont été récemment licenciées à la suite de la délocalisation d'une partie de l'activité en Allemagne et en Hongrie.

"Pour sauvegarder nos entreprises, il faut un système de bonus-malus pour taxer lourdement les entreprises qui délocalisent et en revanche baisser l'impôt sur les sociétés de moitié pour celles dont les bénéfices sont réinvestis sur le sol français", a ajouté M. Dupont-Aignan.

"Celui qui investit en France a le droit de faire des profits mais celui qui veut investir ailleurs doit payer des taxes et on ne le lâche pas", a-t-il précisé. Selon lui, "une régulation de la mondialisation" est indispensable pour "arrêter l'hémoragie industrielle" de la France qui a perdu 600.000 emplois industriels ces dix dernières années et près de 900 entreprises.

"Moi seul défend ces idées car les forces économiques qui décident des délocalisations sont les mêmes qui en profitent, à savoir les banques et les grandes entreprises", a déclaré le candidat souverainiste.

VOIR la vidéo de la rencontre,

et particulièrement vers 1'00 avec ce petit moment moment d'énervement entre les deux hommes.


Nicolas Dupont-Aignan rencontre Bosal à... par France3-Champagne-Ardenne

Images : Isabelle Griffon (France 3 Champagne-Ardenne)

Montage : Aurélien Missud (France 3 Champagne-Ardenne)

Malgré un carnet de commande plein à craquer, les postes supprimés seront délocalisés en Allemagne et en Hongrie.

L’annonce de cette suppression de postes avait été effectuée le 20 octobre aux 144 salariés de cette entreprise de fabrication d’attelage et galerie pour automobile.

Ce plan social a été mis en place par le nouveau directeur du site, nouvellement arrivé.

Ce plan prévoit la délocalisation de la production d’attelage vers l’Allemagne et la Hongrie. Seule l’activité « galerie » resterait dans la Marne.

Mais la crainte du personnel est que le site ferme définitivement ses portes à terme. Bosal Le Rapide est un sous-traitant automobile pour des entreprises comme PSA ou Renault.

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