Comme leurs collègues de la centrale de Clairvaux (10), les surveillants de prison de Reims manifestent leur colère.
Ils réclament plus de moyens humains mais aussi matériels tels que des portiques de détection ultra-magnétiques.
Comme pour leurs collègues de la Centrale de Clairvaux (Aube-10), à l'appel d'une inter-syndicale CGT et SPS, une partie du personnel de la Maison d'Arrêt de Reims (51) s’est réuni devant la prison pour manifester leur colère.
Les surveillants de prison maintiennent la pression pour demander plus de moyens.
Ce jeudi devant la centrale de Clairvaux (10), ils ont dressé des barricades et brûlés de pneus devant leur établissement. Les gardiens réclament plus de sécurité au sein de l’établissement.
Ce mouvement s’inscrit au sein d’un mouvement national de colère. D’autres centrales suivent ce même mouvement (Clairvaux, Maux, Bordeaux, Rouen…). A ce jour, il y a 66.445 détenus en France.
Deux journées de protestation avaient été organisées la semaine dernière à l'appel des syndicats FO et CGT-Pénitentiaire, puis deux autres cette semaine, afin d'alerter sur les conditions de salaires et de travail des surveillants, très dégradées selon eux.
De nouvelles actions sont d'ores et déjà prévues mercredi et jeudi prochains dans les établissements, précédées mardi, selon FO-Pénitentiaire, par "une grande opération parisienne".
Le syndicat majoritaire, l'Ufap-Unsa, n'appelle pas à ce mouvement, estimant la période pré-électorale plus propice à des rencontres avec les candidats qu'à des manifestations.
FO, en pointe de l'actuelle mobilisation, et
Des mouvements similaires ont été organisés à Montauban et Foix, ainsi qu'à Meaux Chauconin (Seine-et-Marne), Annoeulin (Nord), Arras et Longuenesse (Pas-de-Calais), Laon (Aisne), Liancourt (Oise) ou encore Poitiers, Gradignan (Gironde), Neuvic (Dordogne), Digne, Aix-Luynes, aux Baumettes à Marseille...
Selon FO, les surveillants d'Aquitaine, de Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées prévoient vendredi une action de protestation devant l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire (Enap) à Agen, où doit se rendre le directeur de l'administration pénitentiaire Henri Masse.