Strasbourg : contre les expulsions d'étudiants

La manifestation a rassemblé plusieurs centaines de personnes ,mobilisées contre les expulsions d'étudiants étrangers

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

video title

Campus de Strasbourg : circulaire Guéant critiquée

La circulaire Guéant, malgré son assouplissement en janvier dernier, continue de faire parler d'elle. Sur le campus, on a le sentiment d'une chasse aux étudiants étrangers. Du côté de la préfecture on dément toute consigne dans ce sens.

Ils ne sont pas d'accord avec ce qu'ils appellent la politique du chiffre en matière d'immigration pratiquée par la préfecture du Bas-Rhin, notamment à l'égard des étudiants étrangers.Treize associations et organisations syndicales ont appelé à cesser le travail et manifester en cette fin de matinée .

Le rassemblement a eu lieu à 11 heures sur le parvis de la fac de droit à Strasbourg, puis un cortège s'est formé direction la préfecture.

Dépêche AFP

Environ 500 personnes, en majorité des étudiants et enseignants de l'Université de Strasbourg (UdS), ont manifesté jeudi devant la préfecture pour protester contre les "expulsions à répétition" d'étudiants étranger ces dernières semaines. A l'appel de plusieurs syndicats étudiants et de groupes politiques de gauche, les manifestants ont également réclamé un nouvel assouplissement de la circulaire Guéant, qui restreint l'accès à l'emploi pour les diplômés étrangers à l'issue de leur scolarité. L'AFGES, une association d'étudiants strasbourgeois, a dénoncé la "politique du chiffre en matière d'immigration" de la préfecture, qui "multiplie" les reconduites à la frontière et les non-renouvellements de titres de séjour.  "La préfecture ne peut pas se substituer à l'Université pour juger du parcours d'un étudiant" et décider de son expulsion, a estimé Alexandre Dotor, enseignant membre de Sud-Education.
 Pascal Maillard, professeur de Lettres élu au conseil d'administration de l'Université,a également fustigé "un certain nombre d'inexactitudes dans la restitution (par la préfecture) du cursus d'un étudiant étranger pour justifier de son expulsion". Il a aussi dénoncé les expulsions d'étudiants en cours d'année, alors que ceux-ci ont payé leurs droits 'inscription pour toute l'année universitaire.  L'UdS accueille environ 40.000 étudiants, dont 20% d'étrangers. Son président, Alain Beretz, s'est récemment inquiété "de les voir soumis à de plus en plus de restrictions administratives".
 Dans un communiqué, la préfecture du Bas-Rhin a affirmé que 4.300 titres de séjour avaient été délivrés aux étudiants étrangers en 2011, contre 40 mesures d'éloignement décidées, un chiffre "stable depuis 2009". Onze étudiants étrangers "en situation irrégulière ont été réellement éloignés en 2011", a-t-elle précisé.  "Toutes ces mesures concernent des étudiants qui ont connu des échecs répétés à leur examen sans valider une seule année en plusieurs années universitaires", a expliqué la préfecture. Dans une circulaire du 31 mai 2011, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant demandait aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers. Une nouvelle circulaire adoptée le 12 janvier assouplit théoriquement les conditions pour les diplômés étrangers voulant travailler en France.
 AFP 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information