General Motors annonce "une évaluation complète "de son site en vue de " la vente potentielle "de son unité alsacienne
Strasbourg : 29 mars 2011 grève chez G.Motors
Une partie des salariés de l'usine General Motors à Strasbourg se sont mis en grève lundi pour contester les accords passés avec la direction en 2010 sur un gel des salaires et la renonciation à des jours de RTT.
G.Motors : 23 juillet 2010 le ton monte
Conséquence de la non signature d'un accord par la CGT; les salariés s'affrontent. Pour le syndicat isolé, la signaure équivaut à un arrêt de mort. Pour les autres, rien n'est encore perdu.
General Motors Company (GMC) a annoncé mercredi avoir lancé"une évaluation complète et détaillée" de son site de Strasbourg "en vue d'une vente potentielle de cette unité", qui fait de nouveau partie du groupe automobile américain depuis septembre 2010.
Ces nouvelles démarches sont menées "parallèlement à la recherche active d'une solution interne permettant d'affecter de nouveaux programmes du groupe à son site de Strasbourg", a précisé le constructeur automobile dans un communiqué envoyé depuis Strasbourg.
Le site GM Strasbourg, qui emploie environ 1.000 salariés dans son usine et son centre de recherche, a fabriqué en 2011 quelque 280.000 boîtes automatiques six vitesses, qui ont été intégralement exportées, en majorité hors d'Europe.
"Cette décision s'inscrit dans le cadre de la volonté de GMC d'explorer toutes les solutions internes ou externes crédibles permettant d'assurer l'avenir à long terme de ce site", a ajouté GMC dans son communiqué.
"La recherche portera sur des repreneurs potentiels présentant un projet solide et crédible de nature à préserver l'activité et les emplois de l'usine et du centre de recherche de Strasbourg", a poursuivi le constructeur. "Un conseiller financier indépendant a été mandaté à cet effet", a encore indiqué l'entreprise.
GMC avait racheté GM Strasbourg en septembre 2010 à Motors Liquidation Company (MLC), la structure chargée de liquider les actifs de GMC après son dépôt de bilan. Elle s'était engagée à conserver l'ensemble du personnel de l'usine, mais contre d'importants sacrifices de la part des employés, comme le gel des salaires sur deux ans et l'absence d'intéressement jusqu'en 2013.
AFP