Cette série propose de découvrir l’histoire d’un lieu qui a accueilli à un moment de son histoire une population nouvelle. Cette population est arrivée pour diverses raisons, souvent pour travailler, parfois après la fuite d’un pays où il devenait difficile de vivre. Chacun des épisodes de cette série offrira au spectateur une immersion dans le quotidien de son voisin, d’origine et de culture différente.
Une série documentaire sur une idée de Carine Bastian et Dieter Zeppenfeld Une coproduction Seppia – Zinnober Films – France télévisions
Samedi 10 novembre: Liberté, égalité, couscous.
En 2011, un sondage réalisé par TNS SOFRES révélait que le couscous était le plat préféré des habitants de l’est de la France, devant la choucroute ! L’information peut paraître anecdotique mais elle traduit peut- être mieux que n’importe quelle analyse sociologique ce qu’est la France d’aujourd’hui : une mosaïque de cultures et de traditions.
En Franche-Comté, les immigrés marocains représentent la première nationalité étrangère. Cela s’explique en partie par la libération de Belfort par les Tirailleurs marocain à fin de la seconde guerre mondiale. L’immigration économique liée aux grands sites de production automobiles ou de meuble dans les années 60, et les regroupements familiaux ont fait le reste.
Samedi 17 novembre : Le Portugal sur les ondes.
Dans les années 1960 et jusqu’au milieu des années 1970, de nombreux jeunes portugais ont fuit le pays. C’était le temps de la dictature de Salazar et des guerres d’indépendance éclataient dans les colonies africaines du Portugal. Les appelés voulaient échapper à des guerres qu’ils ne comprenaient pas. Les portugais forment la plus importante communauté étrangère en France, juste devant les algériens et les marocains. A Strasbourg comme dans le reste du pays, l’intégration de la communauté portugaise est si réussie qu’elle passe aujourd’hui inaperçue. Il faut s’immiscer dans le réseau pour trouver les traces de son influence. Une influence qui existe bel est bien. Les migrants de la première heure ou les enfants de portugais nés ici restent très attachés à la culture et à la gastronomie de leur pays d’origine.
Samedi 24 novembre : Polonia, des Polonias en Lorraine
Dans les années 1960 et jusqu’au milieu des années 1970, de nombreux jeunes portugais ont fuit le pays. C’était le temps de la dictature de Salazar et des guerres d’indépendance éclataient dans les colonies africaines du Portugal. Les appelés voulaient échapper à des guerres qu’ils ne comprenaient pas. Les portugais forment la plus importante communauté étrangère en France, juste devant les algériens et les marocains. A Strasbourg comme dans le reste du pays, l’intégration de la communauté portugaise est si réussie qu’elle passe aujourd’hui inaperçue. Il faut s’immiscer dans le réseau pour trouver les traces de son influence. Une influence qui existe bel est bien. Les migrants de la première heure ou les enfants de portugais nés ici restent très attachés à la culture et à la gastronomie de leur pays d’origine.
Samedi 1er décembre : De la Mer Noire au Mont Sainte-Odile
L’exode rural pour les Turcs a commencé dans les années cinquante. Les premiers émigrants sont partis en Allemagne, pour y trouver du travail. Ils se sont dispersés dans tout le pays. Plus tard, au milieu des années soixante, certains ont commencé à arriver en Alsace. D’abord en touriste, puis avec des contrats d’embauche.
Le besoin de main d’œuvre était tel que la première génération est repartie en Turquie, chercher fils, cousins et amis pour subvenir aux nécessités locales. La plupart de la communauté turque de Barr vient de la région du Nord-Est de la Turquie, au bord de la Mer Noire, près du village de Giresun. Mais par la suite, d’autre immigrants sont arrivés du centre, dans la région de Kayseri, puis des environs d’Ankara et des abords de la mer Égée.