Les assurances mènent à tout, y compris la musique. Chez les Beyer, père et fils, c'est devenu un rendez-vous incontournable. Chaque année, à Noël, ils enregistrent un clip musical. Et apparemment ça plaît, puisque la dernière video en ligne a fait plus de 20.000 vues en une semaine.
Dans la famille Beyer, on a le sens des affaires autant que la fibre musicale. Comme dit Wolfgang, le père :"Dans les assurances, ça rigole pas trop. Alors on essaie de se faire plaisir. On offre aux clients et amis, une video de Noël tous les ans plutôt qu'une bouteille de Champagne". 10 ans que ça dure et à chaque fois le même plaisir :"On fait de la musique, on passe des moments sensationnels, c'est des moments magiques entre père et fils".
Sympa, non ? Là, c'est le dernier clip en date, celui de 2019, un Noël portoricain chanté en espagnol, anglais et alsacien. Faut dire que Wolfgang n'est pas tout à fait un amateur. Avant de rallier l'entreprise familiale Beyer Assurance fondée par son père en 1953, Wolfgang était musicien. Dans les années 70, jusqu'à l'âge de 27 ans, il se produisait sur les scènes alsaciennes et allemandes. Rock'n roll, disco, bal populaire, le répertoire de ces années-là, il connait bien. "On est des pros, attention", s'amuse à dire Wolfgang. Et il faut reconnaître que c'est plutôt bien léché. Deux jours d'enregistrement dans des studios allemands à Mannheim, une journée de prise vue dans un centre commercial à Sarrebourg, "Les Terrasses de la Sarre" et voila le résultat.
Pour ce dernier clip, le cadet, Max, s'était rallié au duo formé par son père et son frère ainé, Tommy. "Il s'est très bien débrouillé", confie Wolfgang, très fier de son fils. "Max m'a demandé s'il pouvait venir, pour la première fois cette année. Avant il avait trop de boulot mais là il s'est lâché". Celui de 2017, ça donne ça :
On retrouve Tommy et Wolfgang, le duo originel, sur un Ave Maria en latin, s'il vous plaît. Tommy, le fils ainé, a repris les rênes de la société de courtage depuis que son père est à la retraite (enfin, pas tout à fait : retraité actif, 12 heures par jour, serait plus exact). Ce qui ne l'empêche pas d'être un musicien accompli, lui aussi. D'ailleurs, il tient ça de son père. "Pour le chant, mon père m'a transmis ses gênes. Après, pour me perfectionner, j'ai pris des cours de chant avec un tenor italien", confie Tommy. Ensuite, ça s'enchaîne tout naturellement : piano, guitare, trompette. "Quand on a l'oreille musicale, c'est un peu plus simple", dit-il modestement.
Un classique pour continuer, enregistré en 2013 : "Vive le vent".Les enregistrements sont des moments très techniques mais qu'on vit intensément et qui font énormément de bien. Des moments de plaisir et d'émotion en même temps
- Tommy Beyer
Allez, deux petits derniers pour la route. L'hymne européen chanté en alsacien. Et "Petit papa Noël".
Vous pouvez retrouver les autres vidéos sur Youtube et sur leur page Facebook. Et rendez-vous, comme il se doit, l'année prochaine (il parait que la fille, Daisy, le temps de lâcher son poste de gérante chez Beyer, pourrait s'y mettre aussi. Un quatuor ? On y croit...).