Greenpeace France sera jugée en tant qu'organisation par le Tribunal correctionnel de Thionville,mercredi 03 janvier 2018, dans l'affaire de l'intrusion dans la centrale de Cattenom. Huit militants ainsi que le directeur général de l'ONG sont poursuivis pour cette action menée le 12 octobre.
Jeudi 12 octobre 2017, huit militants de Greenpeace France ont investi la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) pour dénoncer le risque terroriste.
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©Greenpeace France
Dans celui-ci, l'Organisation Non Gouvernementale pointait "l'extrême fragilité des piscines de combustible qui sont mal protégées face aux risques d'attaques extérieures."
Et c'est pour prouver la possibilité d'attaques extérieures que huit militants ont passé la grille d'enceinte au petit matin pour tirer un feu d'artifice au pied de l'une des unités.
Même s'ils n'ont pas agit directement sur un bâtiment nucléaire, les militants ont, par cette action filmée par plusieurs caméras -dont l'une à bord d'un drone survolant le site- obtenu et diffusé de
Celles-ci ont fait le tour des réseaux sociaux et des médias. Et pas seulement en France.
Extrêmement sensible à la question de la présence de Cattenom à quelques encablures de sa frontière, le gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg s'est inquiété une nouvelle fois de la sécurité des accès à la centrale nucléaire d'EDF.
Et a réclamé à la France "une enquête détaillée".
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