Installé au pied de la mairie de Jarny depuis le 7 avril 2018, Francis a entamé une grève de la faim afin d'obtenir une mesure d'éloignement de son voisin qui aurait agressé sexuellement sa fille qui a maintenant 10 ans.
Cela fait près de deux ans que cette affaire traîne et toujours rien. En juillet 2016, Emma, 8 ans, a été agressée sexuellement par son voisin. Cet homme est toujours en liberté et réside à "22 mètres" du domicile de la victime comme l'explique Francis, son père.
Une pétition pour faire déménager son voisin
Rencontré le 9 avril, ce dernier a entamé depuis samedi 7, une grève de la faim afin de faire réagir les autorités. Au pied de la mairie de Jarny, le quinquagénaire a littéralement planté sa tente et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. "Je suis prêt à tout pour éloigner cet homme de ma famille", raconte celui qui propose une pétition pour demander une mesure d'éloignement.
Une situation invivable
Partir lui-même, ce serait donner à l'auteur présumé des faits qui aurait fait du mal à près de "14 jeunes filles" selon l'entourage de Francis. Seulement, celui qui a entamé sa grève de la faim est le seul à avoir porté plainte ce qui n'arrange pas les relations de voisinage.
"Depuis 2016 : insultes, menaces de morts, crachats... c'est inadmissible", déplore le Jarnysien. Son voisin a fait appel à sa condamnation de 1 an de prison (et 5 ans de mise à l'épreuve). En attendant une nouvelle audience, Francis demande le départ de cet homme.
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