Jean Rottner, futur président de la région Grand Est : les réactions

Au lendemain de la désignation par la majorité régionale de l'actuel maire de Mulhouse comme successeur du démissionnaire Philippe Richert, nous vous proposons un tour d'horizons des différentes réactions.

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Première précision, la loi lui interdisant de cumuler les deux mandats, si Jean Rottner est élu président du conseil régional du Grand Est, il ne sera plus maire de Mulhouse.

Mais il pourra toutefois conserver un siège de conseiller municipal...

Seconde précision, la position de Jean Rottner sur la fusion des trois régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne n'a pas toujours été aussi évidente qu'elle semble l'être (par pragmatisme ?) aujourd'hui...

C'est Thierry Hans, le directeur de la publication de Heb'di qui le rappelle sur Twitter ce mardi 3 octobre 2017 :

 

"Une volonté de continuité"

Du côté de la majorité régionale, la première à s'être exprimée sur cette désignation est la nancéienne Valérie Debord :

Ce choix nous permettra de préparer l'avenir tout en portant l'héritage de Philippe Richert.

Dans les Ardennes, le député LR Jean-Luc Warsmann approuve cette décision. Celui qui a annoncé dimanche sur notre antenne qu'il ne serait pas candidat à la présidence de région l'affirme : "Cela montre une volonté de continuité dans le travail qui a été fait jusque-là". Et d'ajouter :

Cela démontre qu'il n'y a aucun flottement dans l'organisation de notre travail. La consigne générale est qu'aucun retard ne soit pris sur les dossiers en cours.

 

"Le recentrage est un faux procès"

Pour le président par intérim de la Région, Jean-Luc Bohl, la désignation de Jean Rottner s'accompagne d'un Pacte de majorité,"sur le socle du travail fait par Philippe Richert".
"Il nous faut continuer à construire ensemble. La loi qui a créé les nouvelles régions doit être respectée."

Nous ferons bloc pour cela autour de Jean Rotttner, nous le devons à nos concitoyens qui nous ont élus et à nos voisins européens.


Sur la question du recentrage souhaité par des élus Lorrains et Champardennais qui estiment que l'Alsace est mieux servie par les politiques régionales que leur territoire, la réponse est claire :
"C'est un faux procès, l'identité de chacun est préservée par cette fusion. Et il n'y aura pas de scission."

La place de l'Alsace est dans la Région Grand Est. Parce que c'est la Loi et que nous sommes Démocrates et Républicains.


"Être attentif à la composition de l'exécutif"

Quand David Valence, patron des Centristes au conseil Régional évoque le départ de Philippe Richert, il parle de "peine"

A l'UDI, nous considérions Philippe Richert comme l'un des nôtres.

Mais le maire UDI de Saint-Dié veut aller de l'avant, comme ces collègues de la majorité régionale, "la seule de toute les régions à être unie, regroupant Modem, UDI et Républicains."
Mais il précise qu'il sera attentif à ce que "l'esprit UDI soit toujours présent dans la majorité."

Le président de la région Grand Est devra être attentif autant à l'équité entre les territoires qu'au sein de son exécutif, en prenant en compte autant la parité dans les responsabilité que l'âge. Les femmes et les jeunes doivent être présents et aux responsabilités dans notre institution.


Sur la question de la légitimité de Jean Rottner, David Valence est clair : "nous sommes soudés autour de lui et ce sera le travail de notre collectif qui lui donnera le socle de la légitimité".
"Face à ceux qui décrient l'institution régionale, ce socle sera puissant car sinon nous nous retrouverons dans une situation de blocage et en difficulté face à l'Etat et à nos partenaires, notamment Européens. Aujourd'hui avec la réunion de nos trois anciennes région, le Grand Est a atteint la taille légitime pour être un interlocuteur européen pertinent. Changer cette taille serait d'autant plus problématique que l'Europe c'est l'ADN de notre grande région."

"Moins légitime que Richert"

Du côté de l'opposition, si on estime ne pas avoir à commenter une désignation interne à la majorité régionale, on n'hésite pas à souligner que

c'est un Alsacien qui remplace un Alsacien,

et surtout que Jean Rottner aura certainement, pour cela, au moins autant de difficulté que Philippe Richert à faire passer les messages régionaux  à l'est des Vosges...
Le conseiller régional PS Christophe Choserot, maire de Maxéville (54), ne dit pas autre chose.

Du côté d'Unser Land, Jean-Georges Trouillet, le porte-parole du parti alsacien espère que Jean Rottner restera dans la ligne de "sa grande pétition pour l'Alsace". "On demande à Jean Rottner d'être à la hauteur de ce qu'il défendait et de le mettre en pratique. Mais peu importe d'où vient le nouveau président, nous, nous souhaitons que la volonté populaire alsacienne soit respectée. Le plus important maintenant, c'est ce qui va se passer dans les ministères et à l'Assemblée car c'est une loi qui va changer le changement de statut. Evidemment, c'est mieux si le président s'inscrit dans cette démarche."

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