A Reims, mobilisation des chauffeurs de taxi lundi 29 janvier : la pression sur le ministère de la Santé augmente

Après la colère des agriculteurs, place à celle des chauffeurs de taxi. Une journée de mobilisation nationale est prévue lundi 29 janvier pour dénoncer la convention qui doit être signée avec l'Assurance maladie. A Reims, entre trente et cinquante chauffeurs seront présents devant la CPAM et la sous-préfecture.

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"C'est une manifestation qui se veut pacifique". Walter Berrekla, président du syndicat autonome des artisans taxis de la Marne, insiste sur ce point. Si les chauffeurs de taxi veulent se faire entendre lundi 29 janvier, au cours d'une mobilisation nationale, le but à Reims "n'est pas de gêner la circulation ou de faire des blocages", comme c'est le cas dans d'autres régions. 

A l'image des agriculteurs, les chauffeurs de taxi tiennent malgré tout exprimer leurs inquiétudes.

À 9h30 lundi, entre trente et cinquante taxis de la Marne se donneront rendez-vous devant la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), rue du Ruisselet à Reims, puis devant la sous-préfecture.

Mais que vient faire l'Assurance maladie là-dedans ? Les professionnels dénoncent la réforme du transport des malades par les taxis, financée par la Sécurité sociale. Parmi les points de crispation : le transport partagé de malade, pour plus d'économies. Si le patient souhaite voyager seul, il devra prendre en charge une partie des frais du transport.

Vers une bataille de remises ?

Walter Berrekla, président du syndicat autonome des artisans taxis de la Marne, pointe également du doigt la nouvelle réglementation concernant les remises. Avec la précédente convention, les compagnies ne pouvaient pas proposer de remise allant au-delà de 16,5% sur un trajet. La nouvelle convention, elle, revient sur ce plafond.

Les chauffeurs craignent que certaines compagnies, notamment les VTC, en profitent pour proposer des remises alléchantes et faire sombrer le secteur. "Si cette clause tombe, explique Walter Berrekla, on pourra proposer par exemple 20% de remise sur une course, ce qui est énorme, sachant que les tarifs proposés par la CPAM sont plus bas que les tarifs préfectoraux.

Les chauffeurs de taxi rencontreront lundi le sous-directeur de la CPAM Marne, puis le sous-préfet de Reims. Le but : "être rassurés par rapport à cette convention", résume Walter Berrekla, et réclamer le report de sa signature, fixée à l'origine au 31 janvier.

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