Le groupe belge GranDeco, spécialisé dans les papiers-peints, a annoncé lors d'un comité d'entreprise, le dépôt de bilan de sa filiale française implantée à Châlons-en-Champagne.
Ce mardi matin (29/01/2013) un dossier est déposé au tribunal de commerce pour qu'un mandataire soit rapidement nommé afin de gérer le dossier en France.La cessation de paiement a été annoncée brutalement, en Comité d'entreprise (semaine du 21/01/2013), par le siège social situé en Belgique, à Tielt.
Un dépôt de bilan, qui a douché les 162 salariés de la filiale de Châlons-en-Champagne.
Pourtant, tous veulent croire en la pérennité de leur entreprise, née Grantil en 1870, et qui pour des raisons de trop lourd endettement a fini par être cédée au groupe Belge en 2007.
Le repreneur s'était engagé à développer l'entreprise, et de fait, les années suivantes la situation semblait revenue au beau fixe dans un contexte pourtant difficile.
Le papier peint très utilisé autrefois et jusqu'à il y a encore quelques dizaines d'années, a connu un passage à vide: passé de mode, concurrencé par d'autres revêtements muraux. L'an dernier, la demande est repartie à la hausse, mais sans euphorie: un frémissement, une nouvelle tendance.
Malgré un prix de l'innovation en 2011, récompensant sa détermination a réveiller le marché, Grandeco, n'a pu maintenir son équilibre financier, trop fragile.
La filiale est-elle encore viable ? faudra-t-il passer par une restructuration ? Pour le savoir il faut attendre maintenant le résultat du travail de l'administrateur chargé de faire le point sur les ressources potentielles de l'entreprise.
Direct du 12/13 du 29 janvier 2013
Le groupe belge GranDeco, spécialisé dans les papiers-peints, a annoncé lors d'un comité d'entreprise, le dépôt de bilan de sa filiale française implantée à Châlons-en-Champagne.
Reportage du 19/20 du 28 janvier 2013
Diaporama