Châlons : Le dirigeant belge séquestré par les ex-salariés de Grantil-Grandéco a été libéré dans la nuit.

Une quarantaine d'ex-salariés ont retenu un actionnaire belge de la holding GIMVF, Marc Jacquet. Il a été libéré vers 22 heures hier soir.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une séquestration avec comme décor les locaux de la pépinière d'entreprise de Châlons en Champagne. Les 68 salariés partants pour la création d'une SCOP pour la reprise du fabriquant de papiers peints ne supportent plus l'attente.
Le bras de fer semble avoir payé pour les ex Grantil-Grandeco. Une réunion à la Préfecture de Région était programmée vendredi soir, avec dans la foulée la perspective d'une nouvelle réunion de négociation mardi 30 avril autour du projet de SCOP.   

La dépêche de l'Agence France-Presse vendredi en début d'après-midi :

"Nous avons fait une offre de reprise globale pour la création de notre scop (ndlr:coopérative) qui préserve près de 80 emplois il y après de 15 jours et la holding belge qui nous a liquidé ne veut pas nous répondre", a expliqué à l'AFP FranckLeclere, délégué CGT de l'usine de Châlons-en-Champagne.
"Plus le temps passe plus la création de notre scop est compromise car les clients qui nous soutiennent ne vont pas attendre indéfiniment. Nous sommes déterminés à mener cette action jusqu'à ce qu'on nous réponde", a-t-il poursuivi.
Selon lui une cinquantaine de salariés de Grandéco ont investi vendredi matin les locaux de la chambre de commerce à Châlons-en-Champagne
où se tenait une réunion entre des représentants de la holding belge et des salariés d'une de leur succursale.
"Nous avons fait sortir tout le monde sauf l'actionnaire belge, une cadre de Grandéco Wallfashion qui nous sert d'interprète et un commercial que nous allons prochainement libérer", a précisé M. Leclere.
L'entreprise de 162 salariés, succursale française de Grandéco Wallfashion, avait été mise en faillite le 1er février devant le tribunal de commerce de Bruges (Belgique) à l'issue d'un comité d'entreprise au siège social de la société à Tielt.
Le tribunal de commerce de Châlons-en-Champagne avait alors prononcé une poursuite d'activité avant de placer l'entreprise de papier
peint en cessation définitive d'activité fin février.
Début mars, les ex-salariés de Grandéco annonçaient la création d'une scop (société coopérative et participative) qui maintiendrait près de la moitié des effectifs. Grandéco Wallfashion Group, dont l'actionnaire principal est le fond d'investissement privé GIMV côté à la bourse de Bruxelles, a été fondé en juin 2007 à l'issue de la fusion entre l'entreprise belge Ideco et l'usine française Grantil, installée à Châlons-en-Champagne depuis 1870.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information