Les chauffeurs de bus de Châlons-en-Champagne victimes des fortes chaleurs

Le parc de la Sitac est très peu équipé de bus climatisés. Sur les 29 véhicules en service, seuls 8 sont dotés d'une climatisation. Par fortes chaleurs, les températures peuvent avoisiner les 45 degrés.
 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il n'y a pas que les températures qui soient chaudes à Châlons-en-Champagne. Les mauvaises relations entre les employés de la Sitac et la direction du réseau de transports urbains atteignent elles aussi des sommets. En cause : le faible équipement des bus en climatisation. Seuls 8 véhicules sur les 23 en service en sont dotés. Alors que la journée du 7 août est annoncée comme la plus chaude, le mercure pourrait atteindre les 36°C dans la préfecture. La température dans la cabine de chauffeur pourrait dépasser les 45 degrés.

En attendant le renouvellement progressif du parc de la Sitac, la société Cryovest a démarché le réseau chalonnais pour leur proposer des gilets rafraîchissants, initialement prévus pour des ouvriers sidérurgistes. La direction de la Sitac a alors proposé les gilets à ses employés pour les tester "entre le 28 mai et le 7 juillet", assure Carole Babel, la directrice de Keolis Châlons, l'exploitant de la Sitac.
 

Moins d'un quart des salariés ont essayé le gilet


A l'issue de la période, seules deux personnes ont décidé de commander les gilets. Un faible nombre de réponses qui serait dû à une période d'essai jugée trop courte par les syndicats : "Seuls 13 personnes ont pu essayer les gilets sur les 55 chauffeurs que compte la Sitac", reproche Yohann Bonniface, représentant syndical de la CGT. Pour la Sitac, cette faible commande serait due à "un manque de confort". "Nous avons eu des remarques d'employés qui nous disent que les gilets sont humides et ne leur conviennent pas tout à fait", assure Carole Babel.

Outre la période de test, les syndicats pointent un autre problème. Au départ, les chauffeurs de bus étaient contraints d'acheter eux-mêmes leur gilet, au prix de 86 euros. Impensable pour les syndicats, qui refusent que les employés paient leur outil de travail. Après de nombreuses négociations, la Sitac a finalement décidé de demander à la communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne de financer les gilets réfrigérants. La demande a été formulée ce lundi, les salariés sont dans l'attente d'une réponse. En attendant, des bouteilles d'eau et des brumisateurs sont à leur disposition en salle de repos.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information