Quatre ans après leurs licenciements, les ex-salariés de Grantil ont été entendus ce jeudi par le conseil des prud'hommes de Châlons-en-Champagne. Ils espèrent obtenir des dommages et intérêts. Le délibéré est attendu le 21 novembre.
Quatre ans après leurs licenciements, la bataille continue pour les anciens salariés de Grantil (ex Grandéco). Ce jeudi matin, ils sont une centaine à s'être déplacés au conseil des prud'hommes de Châlons-en-Champagne. Avec pour tous, le besoin d'en finir et de tourner la page.
Pour la première fois, les arguments des ex-salariés sont entendus. Ils veulent démontrer que l'argument économique mis en avant par la direction pour justifier la fermeture du site était frauduleux.
En janvier 2013, l'entreprise châlonnaise de papiers peints, via ses actionnaires belges, déposait le bilan. Pour sauver leur usine, les salariés ont tenté de monter une Scop (société coopérative et participative), mais le projet a échoué. 149 personnes avaient été licenciées.
Un "ex Grantil" sur deux au chômage
L'enjeu de cette audience est d'évaluer le préjudice causé par ces licenciements et d'obtenir des dommages et intérêts. Aujourd'hui, selon l'association éponyme monté par les anciens salariés, un "ex-Grantil" sur deux a retrouvé un emploi.Le délibéré est attendu le 21 novembre.