En ce mois de janvier, Châlons-en-Champagne (Marne) propose de relever un défi : 31 jours sans voiture. Une étudiante, Margaux, a accepté de changer ses habitudes. Nous l’avons accompagnée dans les transports en commun.

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Bonnet rouge vissé sur la tête, il est temps de braver la pluie. Margaux Bonnefoy, étudiante en alternance, sort de son travail à Châlons-en-Champagne. Habituellement, pour rentrer chez elle à Reims, cette jeune fille utilise sa voiture. En ce mois de janvier, elle est restée au garage ! Margaux se rend donc à pied à l’arrêt de bus. "Les horaires sont assez restreints, mais on s’adapte ! Il suffit de bien regarder avant."

A 22 ans, elle participe à une expérience d’éco-mobilité : le mois sans voiture initié par le réseau de transports SITAC. "Pourquoi pas essayer de trouver une alternative à la voiture." C'est la troisième année que l’opération est organisée à Châlons. Le but : découvrir d’autres moyens de se déplacer (transport à la demande, train, vélo, autopartage, etc.) Pour Margaux, ce sera tram, bus et TER.

Des raisons économiques ou écologiques 

Après quelques minutes d’attente, le bus de la ligne 7 arrive. L’étudiante valide son titre de transport, trouve une place assise. Ce qui a d’abord motivé la jeune fille, ce sont les prix élevés de l’essence. Sa voiture lui coûte 120 € par mois. "Il y a aussi l’écologie. C’est toujours bien de faire un petit geste pour la planète." Arrivée à la gare, elle tire déjà les premières conclusions de cette aventure sans voiture. 

L’étudiante n’est pas certaine de continuer le mois prochain. "C'est assez compliqué le train, le bus ou le vélo. Il pleut beaucoup en ce moment." Elle pense utiliser de nouveau son véhicule. "L’avantage avec la voiture, c’est le gain de temps." Elle passe une heure de plus par rapport à son trajet habituel. Il faut qu’elle prévoie le temps entre chacun correspondance et les retards éventuels. Toute une organisation.

Le temps de l’expérience, le SITAC a pris en charge l’ensemble des abonnements mensuels de Margaux. Pour réaliser son trajet Reims/Châlons, la jeune femme a dû en payer trois différents. Tram à Reims : 29 €. Train de la SNCF : 70 €. Bus à Châlons : 19 €. 118 € en tout, soit le même budget que sa voiture. Mais comme le précise Margaux : "L’employeur participe à hauteur de 50 % à ces frais. Malgré tout, je suis plus libre en conduisant." Margaux monte à bord de son TER direction Reims. Dans deux semaines, ce test prendra fin.

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