Un musher marnais en route pour la Grande Odyssée avec son attelage de chiens de traîneau

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Le musher Rodolphe Lardet avec les huskies de son attelage.
Rodolphe Lardet, un musher marnais en route pour la Grande Odyssée avec son attelage de chiens de traîneau. ©France Télévisions

Rodolphe Lardet est meneur d'attelage de chiens de traîneau. Avec ses animaux, le musher s'entraîne sur les sentiers boueux de la Marne pour participer à partir de ce 13 janvier à la Grande Odyssée, une célèbre course dans la neige des Alpes.

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Rodolphe Lardet est musher, un meneur d'attelage de chiens de traîneau. Avec ses huskies de Sibérie, il participe pour la quatrième fois à la Grande Odyssée VVF qui se déroule du 13 au 25 janvier 2024 dans les Alpes.

À Megève, 55 mushers et 600 chiens se présentent sur la ligne de départ de cette 20e édition qui doit traverser la Haute-Savoie, la Savoie et l'Isère sur près de 400 kilomètres. Sous l'œil de dizaines de milliers de spectateurs, les équipages s'affrontent dans la montagne et la neige tout au long des onze étapes qui constituent la plus grande course de chiens de traîneau d'Europe.

Une compétition exigeante qui demande un entraînement solide que Rodolphe Lardet ne néglige pas. Nous avons suivi sa préparation atypique sur les routes boueuses de la Marne, bien loin de la neige et des montagnes.

Constituer un bon équipage et s'entraîner dur

Comme bien des matins, Rodolphe Lardet part pour l'entraînement avec ses onze huskies de Sibérie. Malgré un ciel hivernal menaçant, rien ne l'arrête. Peu importe le temps, il prépare ses chiens et les place méthodiquement le long de la ligne de trait.

Les chiens de Rodolphe Lardet installés le long de la ligne de trait. © France Télévisions

Pour Rodoplhe, le principal objectif est de s'assurer que l'attelage est bien équilibré : "Sur un attelage on a les chiens de tête, les leaders, et on a les co-leaders, explique-t-il. Ensuite, on a ce qu'on appelle les Swings, ce sont les chiens qui relancent, et derrière, les Wheel Dogs qui sont les chiens qui vont prendre le plus la charge."

La composition de l'attelage est primordiale. Il faut placer les canidés en fonction de leurs caractères, de leurs affinités et de leurs aptitudes tout en veillant à ce qu'ils aient une certaine polyvalence : "Le but pour moi c'est que les chiens sachent courir du côté droit, du côté gauche, avec les uns, et avec les autres". Dans l'équipage de Rodolphe, la plupart des chiens sont des habitués, mais pour deux d'entre eux, la Grande Odyssée sera une première.

Le musher Rodolphe Lardet préparant ses huskies avec les harnais d'attelage. © France Télévisions

Pleins d'énergie, les huskies ne demandent qu'à se dépenser et ça tombe bien car la course est taillée pour ces athlètes à quatre pattes. Malgré leurs qualités, elle nécessite tout de même une sérieuse préparation : "Ils vont courir une moyenne de deux kilomètres tous les jours, donc effectivement ce sont de véritables marathoniens. Lors des entraînements des chiens on fait des séances de musculation, des séances d'endurance active [...], on fait des séances de sprint, on fait du fractionné."

De la Marne aux montagnes enneigées des Alpes

Quand on est un musher marnais, difficile de s'entraîner en montagne ou dans la neige. Alors pas le choix, avec son quad ou son kart, Rodolphe Lardet sillonne les routes de sa région par tous les temps : "Mes chiens ont à peu près 1.000 kilomètres d'entraînement, un petit peu moins que ce que je fais d'habitude. Avec la météo qu'on a eu, on avait du mal à entraîner ou à monter en distance. Avec la pluie incessante qu'on a eu pendant deux mois, ça a été compliqué cette année."

Rodolphe Lardet préparant son attelage. © France Télévisions

Quoi qu'il en soit, avec ou sans neige, l'équipage est prêt et affûté. La seule inconnue reste les dénivelés. Pour autant, l'objectif de Rodolphe est de finir la course : "Douze étapes quand même, d'une moyenne de 32 kilomètres pour 12.000 mètres de dénivelé, sur les douze jours, donc effectivement c'est quand même compliqué, c'est une gestion, mais c'est aussi ce qui est intéressant."

Des plaines de la Champagne-Ardenne aux montagnes des Alpes, le dépaysement est total et les conditions changent drastiquement : "On quitte notre Marne, avec aujourd'hui les chemins boueux, la gadoue, et puis on arrive en montagne avec du dénivelé, de la neige, des sapins, des reliefs magnifiques. Donc effectivement, je ne dis pas que je profite à chaque fois mais j'essaie malgré tout de profiter." En participant à la Grande Odyssée, Rodolphe Lardet se lance dans une course aussi belle que difficile.

Un reportage à découvrir en intégralité dans l'émission Sports d'ici, tous les samedis à midi sur France 3 et en replay sur France.tv.

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