Refus des médecins de prononcer l'arrêt des soins : les proches de Vincent Lambert réagissent

Alors que l'équipe médicale du CHU de Reims a décidé de ne pas prononcer l'arrêt des soins (voir notre article par ailleurs), les proches de Vincent Lambert continuent de se déchirer.

  • Rachel Lambert, femme de Vincent, favorable à l'arrêt des soins: "On nous a parlé de pressions"
"On s'attendait à une décision dans un sens ou dans un autre. On nous a parlé de pressions. Il suffit de parcourir Internet pour voir des appels au délit ou  à la haine. Je ne sais pas si on peut avoir l'espoir que Vincent soit entendu. Qui se pose la question de qui a été Vincent? J'ai vu des images de Vincent, mais l'image sur les T-shirts, ce n'est pas l'homme que j'ai épousé. Normalement l'hôpital est un lieu intime."

  • François Lambert, neveu de Vincent, favorable à l'arrêt des soins: "C'est l'intimidation qui gagne"
La médecin "a été très rapide, elle a lu un texte écrit. Elle semblait énervée, apeurée, très atteinte. Je pensais qu'elle nous rassurerait. (...) La sécurité ne paraît pas assurée. C'est l'intimidation qui gagne. C'est un territoire occupé. (...) Le procureur va prendre des mesures de sécurité globale. Quand la médecin parle de danger quotidien, ce n'est pas nous. "

  • Viviane Lambert, mère de Vincent, pour le maintien des soins: "on reconnaît que notre fils est vivant"
"C'est un soulagement. Le médecin a demandé une protection globale. C'est bien la preuve que l'on reconnaît que notre fils est vivant, puisque l'on veut le protéger. Maintenant attendons, nous allons continuer à rendre visite à notre fils en espérant qu'il soit transféré. Ce serait la plus sage des décisions."

  • Anne, soeur de Vincent, pour le maintien des soins: "on ne s'attendait pas à cette décision".
"Je ne m'attendais pas à cette décision, c'est une surprise. Je m'étais préparée psychologiquement à ce qu'une décision de mort soit donnée. Ça laisse du temps à Vincent, tant mieux. L'autre partie de la famille était déçue, cela s'est vu sur leur visage. La médecin aussi était déçue. Elle a dû avoir une pression de la direction qui n'allait pas dans son sens. On va attendre la décision du procureur de la République en espérant que le bon représentant légal soit choisi. (...) Les plus proches de Vincent sont ses parents et sa femme, mais il faut vouloir le bien de Vincent et être conscient qu'il a besoin de soins."



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