L’ancien candidat à la mairie de Reims, ancien ministre des PME puis de la Fonction publique sous Jacques Chirac dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin revient donc en politique.
Dans une interview accordée à nos confrères de l’Opinion, Renaud Dutreil explique pourquoi il soutient Emmanuel Macron.
Il rappelle à nos confrères qu’en 2008 il a tourné la page et est parti à New York où il a présidé la filiale nord-américaine de LVMH. Puis, il est devenu entrepreneur. Il ajoute qu’il vient de "revenir en France pour développer des entreprises, si possible des « entreprises du patrimoine vivant » français, ces fruits de notre culture, de notre savoir-faire, qui ne demandent qu’à rayonner. Je ne suis pas revenu pour briguer un mandat ou un poste. La distance que j’ai prise avec le monde politique français ne m’empêche pas d’aimer mon pays et de lui souhaiter un sort meilleur."Renaud Dutreil à Reims...
Souvenez-vous, en 2007, Renaud Dutreil avait décidé de s'implanter sur Reims, ville voisine de sa circonscription de l'Aisne où il était Conseiller Général. Lors des élections législatives de 2007, il se présente dans la première circonscription de la Marne où il prend la tête du premier tour, malgré la présence du député sortant Francis Falala, en tant que divers droite. Il l’emportera au second avec 53,72 % des voix face au socialiste Eric Quénard.
En novembre 2007, il est préféré à Catherine Vautrin pour l'investiture de l'UMP comme candidat à la mairie de Reims en mars 2008. Cependant, Catherine Vautrin décide de maintenir sa candidature et obtient le soutien du maire sortant Jean-Louis Schneiter (DVD) et de Jean-Marie Beaupuy, candidat du MoDem. En fin d'année 2007, un sondage le donne favori, sauf en cas de maintien de la liste Vautrin. Ses deux principales rivales, Catherine Vautrin et Adeline Hazan (PS) concentrent leurs critiques sur le« parachuté ». Au soir du premier tour, il se retrouve en troisième position derrière la liste Hazan (42,06 %) et la liste Vautrin (25,19 %) avec 23 % des voix. Face au refus de Catherine Vautrin de fusionner les deux listes de droite, il se retire sans appeler (dans un premier temps) à voter pour elle. Finalement, cette division fait perdre la ville à la droite et favorise l'élection d'Adeline Hazan.