Le PDG d’ArcelorMittal Centres de Services a informé ce mardi 21 mai les salariés d’un plan immédiat de 15% des effectifs sur l'ensemble de ses huit sites français.
C’est une nouvelle qui fera peu d’heureux. Ce mardi 21 mai, Emmanuel Gatignol, le président-directeur général d’ArcelorMittal Centres de Services a informé les salariés de l’entreprise d’un plan immédiat de réduction de 15% des effectifs lors d’une réunion à Reims. Cela représente entre 60 et 70 salariés sur l'ensemble des huit sites français de l'entreprise.
Ces départs se feront via une rupture conventionnelle collective sur la base du volontariat. Les négociations commenceront lors d'une première réunion le 30 mai, annoncent les syndicats.
"La direction justifie cette décision par une baisse des volumes. Elle doit adapter ses coûts fixes par rapport à cette baisse", relate un représentant syndical, qui qualifie cette annonce de "plan de licenciement déguisé".
Une quarantaine de salariés ont participé à une assemblée générale
Après ces annonces, une quarantaine de salariés ont participé à une assemblée générale pour décider des suites à donner quant à un potentiel mouvement social. La nouvelle intervient alors que des employés étaient déjà en chômage partiel depuis des mois.
En 2019, ArcelorMittal Centres de Services employait 709 salariés sur l'ensemble de ses huit sites français, quand l'entreprise n'en emploie plus que 480 aujourd'hui selon les syndicats. Le groupe sidérurgique Arcelor était auparavant le plus gros employeur privé de Reims. Il avait fusionné en 2006 avec la société néerlandaise Mittal Steel.