Le rallye Monte-Carlo historique s'est élancé de Reims ce jeudi 27 janvier. Revivez en images le départ depuis la place du Boulingrin.
21h10. Tous les équipages ont désormais pris le départ. C'est également la fin de ce direct. Merci de l'avoir suivi.
"Tout le monde était content de se retrouver. Le public rémois a répondu à l'appel donc tout va bien", nous a confié Jean-Claude Leuvrey, le président de l'association Reims Champagne Véhicules Historiques Sportifs. "On va revivre, repartir sur des bonnes bases, réapprendre la convivialité, les sorties au restaurant, sur des manifestations. C'est ça le bonheur !"
20h15. Malgré le froid qui persiste et la brume qui tombe sur le parking des Halles du Boulingrin à Reims (Marne), le départ du 24e rallye Monte-Carlo historique est suivi par de très nombreux passionnés, massés derrière les barrières métalliques, smartphones en main. On vient en famille, enfants sur les épaules des parents, se délecter des belles anciennes. Les plus âgés racontent les modèles qui ont fait la gloire de leur jeunesse, DS, BMW, et même la Supercinq Renault des années 80. Les plus jeunes, eux, se délectent d'images qu'ils envoient sur Snapchat ou Instagram.
Le bruit des moteurs, les explications du speaker sur le podium, les sourires des compétiteurs, suscitent de la joie, comme un semblant de vie normale. Enfin, un événement populaire en temps de Covid. Cela faisait longtemps et cela fait du bien d'oublier -un peu- la pandémie. Même si sur place tout le monde porte son masque. Le pass sanitaire est aussi demandé. Les derniers équipages partiront vers 21h. Ils feront étape à Epernay notamment le vendredi 28 janvier.
19h45. Le maire de Reims (Horizons) est présent ce jeudi soir. "On est content de retrouver ce rallye, après l'interruption de 2021 due à la Covid. Aujourd'hui, on retrouve plus de 120 concurrents, toute cette effervescence autour du sport automobile", nous a indiqué Arnaud Robinet.
Il y a une grande histoire entre le sport automobile et Reims.
Arnaud Robinet, maire de Reims
19h30. Le Boulingrin, où a lieu le départ de cette 24e édition, fait partie de la zone à faibles émissions mobilité (ZFEm) de l'agglomération rémoise. Les véhicules les plus polluants n'ont progressivement plus l'autorisation d'y circuler.
Entendre vrombir les moteurs, comme ce soir, pourrait en surprendre certains. Il faut rappeler que les véhicules de collection ne sont pas concernés par ces règles qui visent à réduire la pollution en ville. "Il y a une dérogation pour les voitures de collection, qui sont aussi notre patrimoine. C'est important qu'on puisse aussi les accueillir à Reims", a précisé le maire de la ville Arnaud Robinet.
19h20. Le pilote Bruno Saby, vainqueur notamment du rallye Monte-Carlo 1988, a pris le départ. Il participe, avec son co-pilote Denis Giraudet, avec une Ford Capri.
19h00. Parmi les concurrents, se trouve notamment le patron du groupe Stellantis, qui regroupe PSA-Peugeot-Citroën et Fiat- Chrysler. Carlos Tavares a déjà participé à plusieurs reprises à la course auto. Il est le pilote de cette Lancia Stratos aux côtés de Laurent Perquin.
18h55. Ça y est, les véhicules s'approchent du départ. La voiture numéro 1 est celle du vainqueur de la précédente édition avec à son bord Bjerregaard et Svec.
18h45. Le départ approche. Les curieux sont nombreux à se presser autour des voitures malgré le froid.
18h15. Une fine bruine tombe sur Reims. Christophe Monnétreau, originaire de Rochefort, participe à son huitième rallye. "On sait ce qu'on va faire, donc pas de stress, confie-t-il . Par contre du côté du temps, ils annoncent des pluies verglaçantes, donc c'est un peu traître. Il va falloir être vigilant".
18h00. L'heure est aux derniers préparatifs avant le départ de la 24e édition du rallye Monte-Carlo historique. Les voitures sont alignées sur le parking du Boulingrin, à Reims, sous un ciel couvert.
Gérard et Yohann Rebattu vont faire le parcours en famille. Le père et le fils venus de Saint-Étienne vont prendre place dans une Mini Cooper de 1974.
Gérard a quatre fils et a fait le rallye avec chacun de ses enfants. Il améliore au fil des années sa voiture. "Cette année, on a rajouté un pont autobloquant, pour qu'elle puisse mieux prendre les virages dans la neige", raconte-t-il.
Il dit apprécier l'atmosphère du rallye. "L'ambiance reste très sportive et très chaleureuse. On sait qu'on va être bien reçu dans chaque ville."
Son fils sera copilote. "Je vais devoir lui donner les indications de direction et de vitesse à tenir. Donc on refait les calculs en temps réel pour savoir si on est en avance ou en retard sur la vitesse que l'on veut respecter", explique Yohann.
Le parcours de la première journée
Après avoir quitté la cité des sacres par le boulevard de la Paix, la place des droits de l'Homme et l'avenue de Champagne, les participants vont suivre tout un itinéraire avant de rejoindre Langres, en Haute-Marne. Nous vous proposons de découvrir sur la carte ci-dessous quelques-uns de leurs points de passage.
Cette année, 126 voitures doivent prendre le départ à Reims. Les concurrents sont issus de 15 nationalités différentes.
Épernay, Vitry-le-François, Chaumont et Langres
Après avoir quitté Reims, les concurrents iront à Cormontreuil, Mailly-Champagne, Verzenay puis Verzy. Ensuite, ils sont attendus à Louvois, La Neuville-en-Chaillois, Ville-en-Selve, Germain avant d'atteindre Épernay et l'avenue de Champagne.
Puis ils rejoindront Athis, Jalons, Fagnières, Songy, Ablancourt et la place d'Armes de Vitry-le-François.
Après Margerie-Hancourt, ils quitteront la Marne pour pénétrer dans l'Aube, avec un itinéraire tracé entre Brienne-le-Château et Bar-sur-Aube. Viendra ensuite la Haute-Marne, avec Colombey-les-Deux-Églises, Chaumont et enfin Langres. L'épreuve doit prendre fin le 2 février, à Monaco.