Coronavirus - À Reims, les militants font le bilan de ces municipales à l'ère du covid19

Dimanche 15 mars, s’achevait le premier et unique tour des municipales à Reims, avec pour résultat l’écrasante victoire du maire sortant Arnaud Robinet (LR). Les militants reviennent sur plusieurs mois de campagne, écourtés par l'épidémie de covid-19. 
 

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Au moment de l’annonce des résultats, aucunes célébrations à Reims. Les soirées électorales ont été annulées et le taux de participation des électeurs est resté au plus bas. Car dimanche 15 mars, c’est bien le covid-19 qui était au cœur de toutes les préoccupations, plus que les résultats du scrutin. Pour les militants qui sont engagés depuis plusieurs mois pour soutenir leurs candidats, cette fin de campagne a un goût amer.

« C’est un peu frustrant forcément, vu notre victoire », raconte Élise Desmoulins, militante chez Les Républicains. Leur victoire, c’est celle de la liste « Naturellement Reims » du maire sortant Arnaud Robinet, qui a largement devancé tous les autres candidats avec plus de 66 % des voix. « Je ne suis pas surprise du résultat, on savait qu’il allait gagner dès le premier tour. Ce qui est dommage, c’est que ça passe au second plan à cause du coronavirus. Après évidement, ça se comprend... ».
 

 

"On a créer des ponts avec des militants venus d'autres partis"

Première campagne et première défaite pour Benjamin Jacquier. Militant depuis quelques années au PCF, il figurait à la 31ème place sur la liste d’Éric Quénard (PS-PCF-Génération.s) ; ce dernier fini deuxième avec 12,32 % des voix. Malgré la défaite, il se veut positif : « Je suis heureux de m’être engagé, on a créé des ponts avec des militants venus d’autres partis, ou simplement avec des citoyens engagés. » L’un de ses souvenirs forts : sa première prise de parole publique, lors d’un meeting de son candidat : « j’avais le trac, parce que c’est la première fois que je devais parler devant un public de sujets politiques. C’était trop sérieux pour que je me me plante. »

Un regret persiste : l’incapacité pour sa liste de réussir à s’unir avec EELV ou la France insoumise. « De toute façon, ces discussions là ont étés fermées assez vite. Mais nous en tant que militants, on a pas vraiment eu l’occasion d’essayer. »
 

Soirée décevante pour les Marcheurs rémois

Pour les soutient de la liste « Osons Reims » de Gérard Chemla, la déroute est rude. Avec 3,29 % des voix, la liste du candidat soutenue par La République en Marche passe derrière Éric Quénard, mais aussi le candidat d’EELV Léo Tyburce (5,65%) et du RN, Jean-Claude Philipot (5,50%). « On avait envisagé tous les cas de figure, mais le fait d’être arrivé sous les 5 %, ça fait quand même mal », commente Lucile Armbruster de Wilde. Colistière sur la liste « Osons Reims », elle garde un mauvais souvenir de la fin du scrutin : « Comme j’étais présidente du bureau de vote à côté de la mairie, j’étais bien placé pour voir que les bulletins « Naturellement Reims » avaient du succès. Par la suite, j’ai dû annoncer moi-même les résultats. Pas très agréable comme moment. »

La suite ? Elle affirme être confiante pour les prochaines échéances, mettant en avant la diversité des profils politiques que la liste a pu réunir selon elle, et les consultations que les militants auraient multipliés durant la campagne. Prochaine opportunité de faire mieux en 2021, pour les départementales et pour les régionales.
 
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