EN IMAGES. Des cosplay impressionnants au Game in Reims 2022

La 5e édition de Game in Reims c'est aussi l'occasion de découvrir des cosplay, tous plus originaux les uns que les autres. Dix-neuf passionnés se produisaient sur scène devant un public impressionné.

Dans les allées de Game in Reims, ils ne passent pas inaperçus et rivalisent d'originalités. Des passionnés ont enfilé leurs plus beaux cosplay. "Il y a de tout, on peut même faire de la BD, du livre. Même si le personnage n'existe pas visuellement, on peut s'inspirer d'un livre et faire tout et n'importe quoi. Ce n'est pas que du manga", explique Océane, déguisée en Blanche Neige pour l'occasion. 

Cette habitante de Sedan s'est inspiré du célèbre personnage Disney pour créer son costume. "C'est un personnage que j'aime beaucoup", sourit-elle. Passionnée de couture, Océane était frustrée d'être limitée dans ses créations et de ne pas pouvoir réaliser des robes de princesse. "J'ai commencé à suivre des cosplayeurs sur les réseaux sociaux et je me suis dit pourquoi pas moi", s'enthousiasme-t-elle. 365 heures de créations plus tard la voilà transformée en personnage de conte. Comme elles, ils sont 19 à se produire sur la scène du parc des expositions de Reims. 

Des costumes 100 % faits maison 

Autre Disney, cette fois du côté des méchants, Chloé s'est inspirée du personnage d'Ursula dans la Petite Sirène pour sa création. Elle a tout fait elle-même, allant de la robe à la coiffure. Cette habituée des cosplay, qui en a déjà réalisé plusieurs, affirme avoir passé "un bon mois de travail". Chloé apprécie surtout les conventions pour les échanges avec les autres créateurs. "J'adore rencontrer d'autres passionnés qui font partie de cette communauté, c'est vraiment chouette", lance Chloé. 

Des créateurs sans aucune limite, c'est le cas de Cindy, transformé en loup-garou samouraï pour l'occasion. C'est sans doute le costume qui a demandé le plus de temps. "J'ai des idées un peu bizarres et de l'imagination", explique cette créatrice originaire de Sézanne qui vient tout juste de lancer sa boutique. Plus d'an de travail a été nécessaire pour réaliser cette création. "J'ai dû tresser les poils, créer le nez à base de mousse et un bras articulé pour faire bouger la mâchoire lorsque je fais bouger la bouche", énumère-t-elle. Au total, elle a dépensé environ 1 000 euros dans ce costume. 

L'univers du manga très présent 

Tous les passionnés ont réalisé leurs costumes eux-mêmes. Si tous les costumes peuvent être créés, le monde du manga reste présent. Adelina a créé le personnage de Cyno, personnage du manga Genshin impact.

"J'aime bien l'Egypte, ce personnage m'a inspirée", ajoute-t-elle. Pour le réaliser, elle a multiplié l'utilisation de matières différentes. "Le masque a été fait en mousse, en tissu. J'ai aussi utilisé du polystyrène et du papier mâché", détaille-t-elle. Plus de 24 heures ont été nécessaires pour finir cette création. 

Le célèbre Manga One Piece était aussi de la partie. Perle s'est transformée en personnage présent dans le film "One Piece Red", sorti cette année. "J'aime beaucoup ce personnage c'est une femme, elle est à la fois hyper joyeuse, mais à des côtés sombres, ça changeait un peu", raconte Perle. 

Après quatre mois de travail, son costume était prêt et rien n'est laissé au hasard. "J'ai customisé mes chaussures, mes ailes sont en polystyrène, mon casque en tapis de sol et avec de la mousse j'ai pu le sculpter et le repeindre", précise-t-elle en montrant chaque détail. 

Les jeux vidéos ne sont pas oubliés

Que serait le Game in Reims sans des références aux jeux vidéos ? Julie a enfilé son costumé d'Yséra de World of Warcraft. "C'est le costume le plus long que j'ai fait", s'exclame Julie en rigolant. Pour l'enfiler et se mettre dans la peau du personnage cela demande aussi du temps. "Entre le maquillage et l'habillage, j'ai mis 3h30 à être prête et à la fin on était trois", complète-t-elle. 

Pour son 18e cosplay rien n'est laissé au hasard. "J'ai tout acheté séparément et tout soudé, il est lumineux en plus", précise cette créatrice. Elle l'avait commencé en 2019, mais en constatant qu'elle n'avait pas le niveau, cette passionnée avait attendu. Après 300 heures de travail, elle est satisfaite du résultat. "Cela valait le coup d'attendre", conclut-elle.