50 ans après sa mort, le musée Maillol de Paris rend hommage au Japonais Foujita avec l'expo "peindre dans les années folles". A découvrir jusqu'au 15 juillet. A Reims, "la chapelle Notre-Dame de la paix" a été entièrement conçue et décorée par lui.
Foujita, c'est d'abord un visage reconnaissable à sa coupe au bol et à ses lunettes rondes. A peine sorti de l'école des beaux-arts de Tokyo, l'artiste japonais arrive en 1913 dans un Paris en pleine effervescence artistique. Star des années folles, il renvoyait l'image d'un dandy.
Jusqu'au 15 juillet 2018, le musée Maillol à Paris présente une exposition consacré à l'artste japonais, naturalisé français Léonard Tsuguharu Foujita. Plus d’une centaine d’oeuvres majeures, issues de collections publiques et privées, retracent le caractère exceptionnel des années folles de Foujita à Montparnasse, entouré de ses amis Modigliani, Zadkine, Soutine, Indenbaum, Kisling ou Pascin. L’exposition se concentre sur la première période parisienne de l’artiste, très productif entre 1913 et 1931.
Un artiste, deux cultures, entre Orient et Occident
L’exposition retrace l’histoire d’un destin unique, celui d’un artiste évoluant entre deux cultures. De ses prémices au Japon, en passant par son ascension et la révélation de son oeuvre, son parcours le mènera jusqu’à la création de ce personnage si singulier dans le contexte parisien des années folles. Ses thèmes récurrents – femmes, chats, natures mortes, enfants et autoportraits – sont spécifiques du foisonnement de sa production artistique. Foujita traverse les grands courants modernistes sans dévier de son schéma de recherche, respectueux de ses racines japonaises et du classicisme des grands maîtres occidentaux.
La chapelle Foujita à Reims
De retour en France en 1950, Foujita s'est converti au catholicisme avec son épouse Kimiyo, à la cathédrale de Reims. Il prend alors le prénom de Léonard en hommage à Vinci et consacrera ses dernières années à la décoration d'une chapelle "Notre-Dame de la paix" dans cette ville.
"Foujita, peindre dans les années folles" jusqu'au 15 juillet au Musée Maillol, à Paris.