Marne : le calendrier de la campagne de vaccination dévoilé

Le préfet de la Marne, Pierre N'Gahane et le délégué territorial de l'Agence régionale de santé, Thierry Alibert ont dévoilé la stratégie vaccinale dans la Marne. Les premières vaccinations concerneront les soignants de plus de 50 ans du CHU de Reims et pourraient intervenir dès le 7 janvier.

L'Agence régionale de santé du Grand Est l'a annoncé ce mardi 5 janvier, concernant la vaccination contre la covid-19,  "l’organisation logistique se déploie dans la région avec notamment la livraison et l’installation d’un congélateur dans les établissements de santé pivot (un par département). Pour rappel, ces congélateurs permettent de stocker à - 80°C les doses du premier vaccin disponible, qui arrivent en France de manière progressive."

 

4875 doses livrées au CHU le 6 janvier

Dans la Marne, l'arrivée des premières doses de vaccins Pfizer est prévue pour le mercredi 6 janvier dans la Marne. 4875 doses vont ainsi être livrées au CHU de Reims. "La difficulté, c'est que je ne sais pas quand dans la journée", reconnaît le délégué départemental de l'Agence régionale de santé de la Marne, Thierry Alibert.

Des doses distribuées via le réseau national de Santé publique France et qui serviront à vacciner le personnel soignant de plus de 50 ans du CHU de Reims mais aussi des établissements qui lui sont rattachés comme les hôpitaux de Châlons-en-Champagne et d'Epernay. "Si les doses arrivent bien aujourd'hui, la vaccination de ces personnels devraient débuter demain 7 janvier", a annoncé le préfet de la Marne, Pierre N'Gahane.

 

Les quatre Ehpad pilotes marnais livrés le 8 janvier

Concernant les quatre Ehpad pilotes marnais : Ehpad Maison Saint Martin à Reims, Ehpad Pierre-Simon à Suippes, Ehpad Sarrail à Châlons-en-Champagne et Résidence Jean d'Orbais à Reims, ils seront livrés le 8 janvier via un autre réseau de distribution, celui des officines de ville, comprenez les pharmacies.

Dans ces Ehpad, le recueil du consentement des patients a été effectué, la vaccination des résidents et des personnels pourrait donc débuter dès le 9 janvier, sous réserve de disposer des médecins nécessaires pour réaliser la consultation pré-vaccinale obligatoire. "Nous mobilisons le réseau des médecins de ville et même des médecins en retraite pour être en capacité de répondre à la demande", assure le délégué territorial de l'ARS dans la Marne, Thierry Alibert.

 

L'ensemble des Ehpad livré le 11 janvier

La phase suivante est prévue dès le lundi 11 janvier. A cette date, les quarante-cinq autres Ehpad que compte le département seront livrés en vaccins Pfizer toujours via le réseau des officines de ville. A cette même date, un centre de vaccination sera mis en place pour vacciner les professionnels de santé au sens large : aides à domicile, aides soignantes, médecins, kinés etc. Il ouvrira sur le site de la maison médicale de garde à Reims. "Un centre de vaccination, c'est au minimum un médecin, une infirmière, une secrétaire médicale", a indiqué le préfet de la Marne.

 

Quatre centres de vaccination pour la mi-janvier

Pour la mi-janvier, trois autres centres de vaccination, toujours à destination des personnels soignants de plus de 50 ans, devraient ouvrir. A Châlons-en-Champagne, à Epernay et à Vitry-le-François. Les lieux ne sont pas encore arrêtés.

Les prochaines étapes concerneront ensuite les personnes de plus de 75 ans résidents dans des résidences en autonomie ou dans des résidences seniors. "Dans le département, cela représente 4.300 lits. Si la demande est la même que dans les Ehpad, à savoir 50% de personnes souhaitant se faire vacciner, nous avons une bonne idée du nombre. On réflechira ensuite à la vaccination des plus de 75 ans dans le reste de la population. Pour les autres catégories de population, ce sera vraisemblablement plutôt cet été", explique le préfet de la Marne.

Quant aux propositions venues des élus locaux de mettre à disposition des équipements pour effectuer une vaccination massive, "nous gardons cela à l'esprit", a indiqué le délégué territorial de la Marne tout en soulignant que le problème réside dans la capacité de conservation du vaccin. En effet, le vaccin Pfizer doit être conservé congelé à -80 degrés ce qui nécessite des super-frigos. Une fois décongelé, il ne peut être conservé que cinq jours entre 2 et 8 degrés. Le vaccin Moderna, qui devrait arriver sur le marché en février ne nécessite qu'une conservation à -20 degrés et peut-être conservé trente jours après décongélation, de quoi a priori faciliter une mise des collectivités dans la boucle.

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