Deux militaires de l’Antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (AGIGN) de Reims ont probablement sauvé la vie d’un homme d'une soixantaine d’années, victime d’une violente agression.
Victime d'une agression, un homme d'une soixantaine d’années est sauvé in extremis par les gendarmes de l'AGIGN de Reims qui passaient fortuitement à proximité. C'est ce que nous révèle la gendarmerie de la Marne sur sa page Facebook.
[INFOS] Un homme sauvé par l’intervention des gendarmes de l’AGIGN de Reims #NotreEngagementVotreSecurite
Publiée par Gendarmerie de la Marne sur Mardi 9 février 2021
Formés aux 1ers secours, les militaires stabilisent la victime et interpellent l'auteur. Cela s'est passé le mercredi 3 février, alors qu’ils se rendent en véhicule banalisé sur le pas de tir voisin, en vue d’une instruction, deux gendarmes de l’Antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (AGIGN) de Reims se retrouvent coincés dans un embouteillage.
Deux voitures arrêtées bloquent la circulation. « En remontant la file, ils ont découvert un homme allongé au sol, couvert de sang, battu comme plâtre par l’autre automobiliste, rapporte le commandant en second de l’antenne. Ils ont immédiatement maîtrisé et menotté l’agresseur, avant d’appeler les policiers, compétents sur cette zone » explique le site spécialisé GENDinfo.
120 jours d’ITT
Formés aux premiers secours, les gendarmes stabilisent la victime, avec pansements de compression et mise en position latérale de sécurité, et prennent en compte sa famille, ainsi que celle de l’auteur. Hospitalisé en urgence, l’homme a perdu un œil et subi de nombreux traumatismes. Il a reçu 120 jours d’Incapacité temporaire de travail (ITT), et doit à nouveau être opéré dans les prochains jours. Son pronostic vital n’est pas engagé, précise GENDinfo.
Dans son malheur, la victime a eu la chance que les militaires de l’AGIGN soient passés à cet endroit-là, à ce moment-là. Le passage à tabac s’était déroulé jusqu’alors dans une indifférence coupable, et sans l’intervention des gendarmes, l’homme, par ailleurs cardiaque, n’aurait sans doute pas survécu à cette agression d’une extrême violence. L’auteur est actuellement en garde à vue, avant une probable comparution immédiate.