Après être montée au sommet d'une grue de 55 mètres de haut à Reims (Marne), pour dénoncer la situation de son fils autiste, Neslihan Beaufort a été entendue. Elle a été reçue à la sous-préfecture le mardi 15 septembre, et sa demande a été accueillie favorablement.
Le message a été reçu par la sous-préfecture. Neslihan Beaufort, qui s'est perchée en haut d'une grue de 55 mètres de haut à Reims (Marne), a réussi son coup. Son action désespérée, le lundi 14 septembre 2020, vise à bénéficier à son jeune fils autiste nommé Rémy. Il a 8 ans et va à l'école Pommery à Reims, mais dénué d'une éducatrice spécialisée, il ne reçoit pas assez de soutien et d'attention.
L'affaire a fait grand bruit. Avec son compagnon Reynald, la mère est sortie de la sous-préfecture de Reims vers midi, le mardi 15 septembre 2020. D'une durée de deux heures, la réunion a permis d'ouvrir un dialogue, une écoute (lire publication ci-dessous). "On a appris qu'il existait un nouveau dispositif pour prendre en compte les besoins des enfants autistes. On nous a aussi proposé un pack d'accompagnement pour notre enfant, avec évaluation préalable. Et la possibilité pour nous de recruter notre accompagnant si celui de l'école ne convient pas : il serait mis en contrat avec l'Éducation nationale, et nous pourrions vérifier que ses compétences soient en adéquation avec les besoins de notre enfant.."
Le préfet, selon les parents, a été "sensible" à la question. La maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH), "très à l'écoute", était aussi représentée. Dès jeudi, la situation devrait "se mettre en place" à l'école. L'affaire finit donc bien pour le petit Rémy et ses parents dévoués.